« Dans son zèle à défendre la politique israélienne, Philippe Val répète qu’Israël, après tout, est « une démocratie ». « Démocratie », dans sa bouche et sous sa plume, comme pour ses nouveaux amis, ce n’est pas une conquête fragile, nécessitant une vigilance constante, mais une notion quasiment ethnique, une actualisation de ce qu’était le concept de « civilisation » dans la pensée coloniale. Une démocratie, quoi qu’elle fasse, est intrinsèquement vertueuse » (Mona Chollet)
En Israël, la discrimination à l’embauche, cela existe : ainsi si vous vous êtes un haredi (un juif religieux) ou un falasha (un juif éthiopien), vous avez aussi peu de chance de vous faire engager par un patron qu’un Arabe (un Palestinien). C’est ce que révèle une étude de la faculté de Kiryat Ono. Et lorsqu'ils sont embauchés, précise ce travail, les haredim ou les falashas auront « peu d’opportunités d’ascensions professionnelles, puisque 86 % des employeurs rechignent à accorder des promotions aux religieux et 70 % aux juifs éthiopiens. »
Pas très étonné par ce qu’il avait découvert, Moshé Karif, qui a dirigé les recherches, a déclaré : « Les résultats de l’enquête sont peu flatteurs. Nous aimons penser que nous sommes une société ouverte et multiculturelle, mais les données prouvent que nous avons encore beaucoup à faire concernant l’égalité des chances. » Cependant, il est, selon lui, « encore trop tôt pour imaginer des mesures concrètes comme celles de la discrimination positive ou la méthode des quotas ».
En Israël, la dépression touche, de manière chronique, un tiers de la population : d’après une enquête récente, lorsqu’on leur demande s’ils ont présenté des symptômes liés à la dépression au cours du mois passé, entre 21% et 37% des personnes interrogées ont répondu «souvent» ou «tout le temps. » Selon le professeur Amiram Raviv, qui avait commandité le sondage, « Une comparaison avec les précédentes études indique une augmentation significative des symptômes de dépression et d’anxiété chez les Israéliens ». On s’en serait douté !
En Israël, les rabbins contrôlent les scénarios des bandes dessinées : depuis quelques mois sont apparues dans les librairies des « BD casher » créées sous le contrôle strict d’un comité rabbinique qui vérifie que le contenu n’offense ni ne corrompt l’esprit des jeunes lecteurs. Loin de l’univers de Superman ou du manga japonais, ces bandes dessinées, chastes et morales, ont comme super-héros des personnages tirés de la Bible et des rabbins thaumaturges.
Pas très étonné par ce qu’il avait découvert, Moshé Karif, qui a dirigé les recherches, a déclaré : « Les résultats de l’enquête sont peu flatteurs. Nous aimons penser que nous sommes une société ouverte et multiculturelle, mais les données prouvent que nous avons encore beaucoup à faire concernant l’égalité des chances. » Cependant, il est, selon lui, « encore trop tôt pour imaginer des mesures concrètes comme celles de la discrimination positive ou la méthode des quotas ».
En Israël, la dépression touche, de manière chronique, un tiers de la population : d’après une enquête récente, lorsqu’on leur demande s’ils ont présenté des symptômes liés à la dépression au cours du mois passé, entre 21% et 37% des personnes interrogées ont répondu «souvent» ou «tout le temps. » Selon le professeur Amiram Raviv, qui avait commandité le sondage, « Une comparaison avec les précédentes études indique une augmentation significative des symptômes de dépression et d’anxiété chez les Israéliens ». On s’en serait douté !
En Israël, les rabbins contrôlent les scénarios des bandes dessinées : depuis quelques mois sont apparues dans les librairies des « BD casher » créées sous le contrôle strict d’un comité rabbinique qui vérifie que le contenu n’offense ni ne corrompt l’esprit des jeunes lecteurs. Loin de l’univers de Superman ou du manga japonais, ces bandes dessinées, chastes et morales, ont comme super-héros des personnages tirés de la Bible et des rabbins thaumaturges.
En Israël, on est de plus en plus vieux : la Société israélienne de gérontologie a publié ses derniers chiffres la semaine passée et a mis en garde : Israël doit prend soin de ses personnes âgées car elles sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus pauvres. En Israël, en effet, 22 % des personnes âgées vivent en-dessous du seuil de pauvreté (à titre de comparaison, en Europe, la proportion ne dépasse pas 10 %). De plus les personnes âgées représentaient 4 % de la population en 1948. Aujourd’hui, ce chiffre atteint 10 % et il devrait monter à 14 % en 2030, une proportion plus élevée que celle de l’Europe ou des Etats-Unis.
En Israël, les juifs se font escroquer par d’autres juifs : selon le bulletin de la Chambre de commerce franco-israélienne « le madoffisme n’est pas seulement une pratique américaine. Comme Bernard Madoff au États-Unis, des personnalités charismatiques ont créé en Israël de véritables « banques privées » qui leur ont permis de s’enrichir sur le dos des déposants. Jusqu’à ce que le château de cartes qu’ils ont bâti s’écroule avec fracas. En Israël, les cibles de ces banquiers privés ont été très diverses: le monde du sport, la communauté orthodoxe des Harédim ou les militaires de carrière; même les indemnités reçues par les Israéliens ex-habitants de la bande de Gaza y sont passées. »
En Israël, des intégristes assassinent ceux qui sortent des circuits balisés : ainsi, Yaacov Teitel, arrêté par la police israélienne le 1er novembre dernier ne s’était pas, comme on l’avait tout d’abord cru, contenté de dessouder plusieurs Palestiniens. Il s’en était aussi pris, en déposant des bombes devant leur domicile, à une famille de juifs en voie des conversion au christianisme, au célèbre professeur Zeev Sternhell et à divers activistes de la cause homosexuelle. Quand il a été arrêté, il collait, selon les gazettes, « des affiches comportant des appels aux meurtres des homosexuels et vantant l’attaque meurtrière contre un centre de la communauté gay de Tel-Aviv, en août dernier »…
En Israël, les juifs sont pauvres : la Sécurité sociale israélienne (le bitouah léoumi) vient de mettre à jour ses chiffres estimant la pauvreté dans le pays. On sait ainsi que 1.651.300 Israéliens vivent sous le seuil de pauvreté, soit 23,7% de la population israélienne. De plus, le niveau de vie de tous les Israéliens a légèrement reculé (-0,6% en termes réels). Parmi les enfants, le rapport de la Sécu israélienne indique que 783.600 enfants israéliens vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit un sur trois. En comparaison internationale, Israël arrive en tête du classement des pays occidentaux pour le taux de pauvreté. Israël dépasse même les Etats-Unis (17,1%) et le Mexique (18,4%) qui sont pourtant considérés comme les pays de l’OCDE où l’on trouve la plus forte proportion de pauvres.
En Israël, les banques spolient les rescapés de la shoah : il aura fallu une bataille judiciaire de soixante-dix ans pour que l es banques Hapoalim, Discount et Leoumi restituent plus de 400 millions de shekels quelles détenaient illégalement, à l’organisation défendant les actifs des victimes de la Shoah qui va les faire parvenir aux milliers de survivants de la Shoah et à leurs descendants qui réclamaient la restitution de ces fonds. On notera que les banques Mizrahi et Mercantile Discount refusent toujours de transférer leurs fonds – elles doivent respectivement 20 millions et 11,5 millions de shekels, malgré les appels de Zvi Kanor, le président de l’association défendant les droits des victimes de la Shoah qui insiste sur l’importance de restituer l’argent au plus vite « afin de rendre une justice historique aux victimes et à leurs descendants et d’améliorer leurs vies du mieux que nous pouvons durant leurs dernières années. »
« Seule démocratie du Proche-Orient », comme ne manque jamais de le rappeler la presse de référence, Israël semble bien être aussi l’incarnation parfaite de tous les travers de la démocratie libérale. Israël, c’est l’Occident … en pire ! L'Occident du futur ?
En Israël, les juifs se font escroquer par d’autres juifs : selon le bulletin de la Chambre de commerce franco-israélienne « le madoffisme n’est pas seulement une pratique américaine. Comme Bernard Madoff au États-Unis, des personnalités charismatiques ont créé en Israël de véritables « banques privées » qui leur ont permis de s’enrichir sur le dos des déposants. Jusqu’à ce que le château de cartes qu’ils ont bâti s’écroule avec fracas. En Israël, les cibles de ces banquiers privés ont été très diverses: le monde du sport, la communauté orthodoxe des Harédim ou les militaires de carrière; même les indemnités reçues par les Israéliens ex-habitants de la bande de Gaza y sont passées. »
En Israël, des intégristes assassinent ceux qui sortent des circuits balisés : ainsi, Yaacov Teitel, arrêté par la police israélienne le 1er novembre dernier ne s’était pas, comme on l’avait tout d’abord cru, contenté de dessouder plusieurs Palestiniens. Il s’en était aussi pris, en déposant des bombes devant leur domicile, à une famille de juifs en voie des conversion au christianisme, au célèbre professeur Zeev Sternhell et à divers activistes de la cause homosexuelle. Quand il a été arrêté, il collait, selon les gazettes, « des affiches comportant des appels aux meurtres des homosexuels et vantant l’attaque meurtrière contre un centre de la communauté gay de Tel-Aviv, en août dernier »…
En Israël, les juifs sont pauvres : la Sécurité sociale israélienne (le bitouah léoumi) vient de mettre à jour ses chiffres estimant la pauvreté dans le pays. On sait ainsi que 1.651.300 Israéliens vivent sous le seuil de pauvreté, soit 23,7% de la population israélienne. De plus, le niveau de vie de tous les Israéliens a légèrement reculé (-0,6% en termes réels). Parmi les enfants, le rapport de la Sécu israélienne indique que 783.600 enfants israéliens vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit un sur trois. En comparaison internationale, Israël arrive en tête du classement des pays occidentaux pour le taux de pauvreté. Israël dépasse même les Etats-Unis (17,1%) et le Mexique (18,4%) qui sont pourtant considérés comme les pays de l’OCDE où l’on trouve la plus forte proportion de pauvres.
En Israël, les banques spolient les rescapés de la shoah : il aura fallu une bataille judiciaire de soixante-dix ans pour que l es banques Hapoalim, Discount et Leoumi restituent plus de 400 millions de shekels quelles détenaient illégalement, à l’organisation défendant les actifs des victimes de la Shoah qui va les faire parvenir aux milliers de survivants de la Shoah et à leurs descendants qui réclamaient la restitution de ces fonds. On notera que les banques Mizrahi et Mercantile Discount refusent toujours de transférer leurs fonds – elles doivent respectivement 20 millions et 11,5 millions de shekels, malgré les appels de Zvi Kanor, le président de l’association défendant les droits des victimes de la Shoah qui insiste sur l’importance de restituer l’argent au plus vite « afin de rendre une justice historique aux victimes et à leurs descendants et d’améliorer leurs vies du mieux que nous pouvons durant leurs dernières années. »
« Seule démocratie du Proche-Orient », comme ne manque jamais de le rappeler la presse de référence, Israël semble bien être aussi l’incarnation parfaite de tous les travers de la démocratie libérale. Israël, c’est l’Occident … en pire ! L'Occident du futur ?
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