La "Shoah" palestinienne a commencé, happy birthday Israël !

Soixante-huit Palestiniens ont été tués depuis le lancement samedi de l'offensive israélienne la plus meurtrière depuis 2000 dans la bande de Gaza contre les tirs de roquettes, Israel promettant dimanche de poursuivre les combats.
A l'ouverture de la réunion de son gouvernement, le Premier ministre Ehud Olmert a affirmé qu'Israël allait poursuivre ses opérations "contre les organisations terroristes".
Dimanche matin, les violences ont repris dans le nord de la bande de Gaza où cinq Palestiniens ont été tués alors que la veille 61 Palestiniens avaient trouvé la mort lors d'une opération surnommée "Hiver chaud", a-t-on indiqué de sources médicales palestiniennes.
Les corps de deux Palestiniennes ont par ailleurs été retrouvés sous les décombres de maisons détruites samedi lors d'attaques israéliennes à Jabaliya (nord), a-t-on ajouté de mêmes sources. Samedi, deux soldats israéliens ont été tués et six blessés lors de violents combats.
Des appareils de l'armée de l'air israélienne ont bombardé durant la nuit de samedi à dimanche les bureaux du chef du gouvernement Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, les détruisant entièrement. "Israël n'a aucune intention de cesser, ne serait-ce que pour un moment, les combats contre les organisations terroristes", a prévenu M. Olmert devant ses ministres réunis à Jérusalem.
Le ministre de la Défense Ehud Barak a pour sa part annoncé que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007, "paiera le prix et les conséquences" de "la dégradation de la situation". "Le but de l'opération actuelle, qui est de mettre fin aux tirs de roquettes, ne sera pas atteint dans les deux prochains jours, nous allons continuer nos activités (militaires) et nous devons nous préparer à une escalade", a souligné à la radio M. Barak.
En Cisjordanie, des manifestations ont éclaté dimanche dans plusieurs villes afin de protester contre les opérations israéliennes à Gaza. Selon des témoins, plusieurs milliers de personnes ont défilé à Ramallah et à Bethléem, ainsi que dans différents camps de réfugiés.
Sur le front international, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné dimanche les violences à Gaza et dans le sud d'Israël, lors d'une réunion d'urgence convoquée à la demande du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas qui a décidé de "suspendre" les négociations de paix avec Israël.
Les membres du Conseil "soulignent la nécessité pour toutes les parties de mettre fin immédiatement à tout acte de violence", affirme la déclaration.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon tout en reconnaissant à Israël le droit de se défendre, a auparavant critiqué "l'usage disproportionné et excessif de la force qui tué et blessé tant de civils, y compris des enfants".
La présidence slovène de l'UE a aussi dénoncé dimanche "l'usage disproportionné" de la force par l'armée israélienne contre des civils tout en condamnant également les tirs de roquettes. En réponse, M. Olmert a estimé que "personne n'a le droit moral de critiquer Israël pour exercer son droit à l'auto-défense".
Les Etats-Unis ont pour leur part lancé samedi un appel à la fin des violences dans le conflit israélo-palestinien tout en affirmant le droit d'Israël à se défendre. Depuis le début de l'offensive israélienne mercredi, une centaine de Palestiniens ont été tués. Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.
Samedi, les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 50 roquettes contre Israël, où sept personnes, dont deux enfants et une femme, ont été blessées dans la ville d'Ashkélon (sud), distante de 10 km de la bande de Gaza. Dimanche matin, deux roquettes ont été tirées vers le sud d'Israël, selon l'armée. De nombreux pays arabes ont condamné l'opération israélienne, ainsi que la France qui a également condamné les tirs de roquettes palestiniennes tandis que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé qu'Israël serait "déraciné" et ses dirigeants traduits en justice "un par un".
Les derniers décès portent à 6.264 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.
Sakher ABOU EL-OUN

TEMOIGNAGE A CHAUD...

Aucun commentaire: