En France, on n'a pas d'idée, mais on a UN tabou et on a de Villiers...

Mais pourquoi n'a-ton jamais proposé la dissolution du mouvement du châtré du Puy du Fou (MPF) ? Ne serait-ce que de le proposer ? Sans même parler de la dissolution du FN, part maudite du système qui fait partie de celui-ci à part entière... Eh bien en France, il est des racismes légitimes, institués et d'autres qui ne le sont pas, il faut vous y faire, c'est dans l'ordre des choses... Vous avez dit deux poids et deux mesures ?


Pourquoi êtes-vous autant focalisé sur le thème de la Turquie et de l’islamisation ?
Tout simplement parce que nous verrons les premières transformations d’églises en mosquées dans les trois ans qui viennent. En tout cas, c’est ce que m’a dit Nicolas Sarkozy.

Quand ?
J’ai eu une discussion de fond avec lui à l’Elysée à la fin de l’année dernière ; il m’a dit : « Toi tu as les intuitions, moi j’ai les chiffres. Et tes intuitions sont confirmées par mes chiffres. L’islamisation de l’Europe est inéluctable. » Attention : c’est un processus qui ne se fera pas instantanément, mais qui prendra quelques décennies.

Pourquoi cette question vous paraît-elle centrale ?
La plupart des hommes politiques ont une douce ignorance de ce qu’est l’islam et se proposent de transformer l’Europe en supermarché des religions concurrentes. Sans prendre conscience que l’islam n’est pas seulement une religion, mais que, confondant le temporel et le spirituel, il impose un droit. Mais derrière cette douce ignorance des hommes politiques, il y a ceux qui savent. Et ceux qui savent ont rédigé le livre vert paru en 2000, qui est un outil stratégique de la Commission de Bruxelles. Il fait le constat suivant : dans les années qui viennent se prépare un effondrement démographique qui porte sur des dizaines de millions de bras manquants. Pour y faire face, l’Union européenne propose un apport de peuplement nouveau – c’est dit en toutes lettres. La réalité c’est que nous allons vers un chassé-croisé avec, d’un côté en Europe l’avortement de masse et la promotion du mariage homosexuel et, de l’autre, l’immigration de masse qu’on appelle maintenant l’immigration choisie et qui ajoute à l’absurdité du déracinement un élément moralement scandaleux qui consiste à piller les élites des pays pauvres.

Vous n’exagérez pas les dimensions du phénomène ?
Non. Le fond de la question est simple : l’Europe refuse son propre avenir démographique. Pour cela, elle a une arme redoutable, présente dans la charte des droits fondamentaux annexée au Traité de Lisbonne : la promotion du mariage homosexuel. Ce qui se fait par le principe de non-discrimination et la dissociation du mariage et du sexe des époux (qui figure dans l’article 7 de la Charte des droits fondamentaux). En réalité, il y a deux armes utilisées par les dirigeants européens pour tuer l’Europe démographiquement : la promotion du mariage homosexuel et l’avortement de masse. Et une troisième : le recours à une immigration à 80% islamique pour remplacer le peuplement manquant. Enfin, la Turquie va entrer dans l’Europe : la France dit qu’elle n’y est pas favorable mais il n’empêche. Nous étions à deux chapitres (sur les trente-cinq que compte le processus d’adhésion) il y a deux ans, à dix actuellement et à douze juste après les élections européennes. C’est sous la présidence française que les deux chapitres les plus importants ont été ouverts. On est en train de tromper les Français en leur expliquant que l’UMP est hostile à l’entrée de la Turquie. En réalité, l’UMP accélère le processus. On voit bien qu’il y a un double langage. D’un côté, on vous dit à titre privé « je suis contre l’entrée de la Turquie », de l’autre, la négociation continue sur l’adhésion, et pas sur le partenariat privilégié.

Jean-Claude Bésida

3 commentaires:

abdel a dit…

Je ne suis pas d'accord avec les propos de Devilliers en général,

Mais là je ne vois rien dans ce qu'il a dit qui soit incohérent ou même faux.

Les français ont toujours été plutôt racistes, surtout en temps de crise ou de guerre, et le problème démographique est inéluctable pour les pays Européens (moins en France).

Cela devrait ouvrir les yeux aux européens qu'il n'y a d'avenir que dans une coopération méditerranéenne élargie à tous les pays.

@++

Anonyme a dit…

Sauf que ce racisme, ils ne l'expriment pas de la même manière : lance toi dans un discours politique où il serait question de "sionisation de la France" (ce que fait Dieudonné d'ailleurs),tu vas rapidement savoir de quoi je parle... Il semble qu'il y ait des limites à "la liberté d'expression". Qui les établit et pourquoi là ? Bizarrement se sont toujours les mêmes qui font office de paillassons...

Le Goujat a dit…

Oui un raciste (ou autre) qui a le bon goût d'être pro-sioniste perd sa marque d'infamie pour se changer instantanément en un gentil "populiste" façon geert wilders... C'est çà l'alachimie politique à la mode de Sion