L'assassin était presque parfait

Pour résumer les épisodes précédents : Florence Cassez reste en prison, Mohamed Merah reste mort, le candidat président reste président candidat en alternance et la France reste un peu forte sur les bords.

La partouze émotionnelle étant terminée, les merdias peuvent remballer leur emballement compassionnel avec du bolduc autour, continuer à remplir de vide leur rien en live or dead, le président en sursis d’origine hongroise, s’efforcer d’engranger son butin électoral et l’assassin au profil presque parfait, jeune racaille délinquante, islamo-salafiste de chez Al-qaïda assisté (RSA) et bouffeur de halal, ayant définitivement fermé sa sale gueule, être jeté dans la Garonne, sans autres formes de procès, selon les rites musulmans bien connus.

Assez dépité sans doute de ne pas y retrouver 70 vierges au fond.

On peut ainsi se remettre tranquillement dans les réunions publiques pour retraités oisifs de l’ump, à huer l’immigré, le chômeur, le fonctionnaire et le syndicaliste dans la plus exquise des « Frances » rassemblées par un président d’origine hongroise, diviseur/protecteur, promulguéant du liberticide selon la vieille recette dans la vieille marmite d’un fait divers/une loi, exhumant de la sciure le bon vieux débat sur la peine de mort dans une totale sérénité.

Faire peur plus pour rassurer plus.

"Nous allons punir le coupable. La punition, ce sera plus de générosité, plus de tolérance, plus de démocratie”- Maire d'Oslo.

"Nous allons punir le coupable. La punition, ce sera moins de liberté, plus de surveillance, moins de démocratie”- Président/candidat en alternance d’origine hongroise de France. (je résume)

Rappelons au passage pour le lecteur distrait le podium du massacreur d'enfants de l’année 2011/2012

Anders Breivik (Norvège) - Fondamentaliste Rioufolien - 77 morts


Robert Bales (Afghanistan) - Fondamentalement ultraricain : 16 morts dont 9 enfants


Mohamed Merah - Fondamentaliste qui tombe bien : 7 morts dont 3 enfants

Et pendant que les intégristes de l’intégrisme d’en face (ou d'à côté) exultent, tout au soulagement de ne pas se retrouver pour une fois sur la photo, les chaînes de télé en continu, de soupeser avidement leurs jolis taux d’audience, repues par tant de cadavres d’enfant tout frais sortis d’un bus belge en bouillie ou d’une école juive.

Il sera toujours temps de se demander, ce que pouvait bien foutre ce bon à rien de ministre de l’intérieur de la civilisation supérieure et pour le coup méchamment laxiste qui laissa égorger nos femmes et nos enfants dans la campagne, en restant indulgent pour Bernard Squarcini, patron d’une DCRI historiquement en grève, bien trop occupé à éplucher les fadettes des terroristes journalistes.

Une mission autrement prioritaire que de surveiller le territoire.

A l’issue de cette triste mascarade, il se pourrait bien que le con de votant toujours enthousiaste à l’idée de se faire mettre soit assez étonné de ne pas retrouver dans l’au-delà des présidentielles les 70 promesses qu’un margoulin d’origine hongroise lui fit miroiter.

Mais après tout sans doute, vaut-il mieux être cocu que mort.

tgb

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis ici parce que lundi dernier un homme est entré dans une école et a tué des enfants.

Je ne comprends pas cela. Et sans doute personne ne peut comprendre.

Des enfants ont la vie devant eux. Normalement ils ont la vie devant eux. Ils ont la vie pour eux. Des enfants, c’est la vie.

Un enfant, c’est une promesse, d’avenir. L’espoir que ce que la génération précédente a manqué lui sera pardonné ; que les fautes du passé seront compensées ; que ce qui a été manqué, que ce qui a été perdu sera redonné ; une nouvelle chance ; une renaissance.

Grâce aux enfants toute vie, même la plus chargée, la plus coupable garde encore une chance. Jusqu’au bout elle reste éclairée de cette lumière, qui est l’innocence de son enfance. Alors on ne s’en prend pas aux enfants. Personne ne s’en prend à eux, ne doit s’en prendre à eux. S’en prendre à des enfants c’est tout nier, c’est éteindre en soi-même jusqu’à la dernière étincelle d’humanité.

Je m’appelle Hajer. J’ai grandi en France dans une famille algérienne et tunisienne, et, je précise, de confession musulmane. Oui, de confession musulmane, et l’Islam que mes parents m’ont inculqué n’est pas un Islam de terreur ; il n’est rien d’autre qu’une religion des cœurs, non violente, position à laquelle doit aspirer l’humanité entière.

Alors, oui, notre histoire est difficile, comme l’est souvent celle des immigrés. Et j’ai une histoire compliquée, comme l’est souvent celle des enfants d’immigrés. Aujourd’hui je fais des études, et cette histoire est loin de moi, en arrière, mais c’est la mienne, et je la porte, aussi, tout ce passé, qui est celui de ma famille, qui est le mien également, à jamais. Et mon avenir, celui que mes parents espèrent pour moi, celui que j’espère, que je saurai - ou que je ne saurai pas - me donner. Tout cela c’est la vie, une vie normale et compliquée, comme toute vie.



Mais lundi dernier un homme, dont nous savons aujourd’hui qu’il se réclame de l’Islam, est venu et a tué des enfants, parce qu’ils étaient juifs. Il a pénétré aussi dans ma vie, il l’a pénétrée comme s’il la violait - comme s’il me violait. Mais il m’a appris quelque chose, je l’en remercie. Il m’a donné à comprendre qu’aujourd’hui, et désormais, moi l’Arabe, moi la Musulmane, je suis un peu juive. Je suis venue aujourd’hui, comme je peux, vous le dire. Le lui dire.

Hajer MAAREF

Anonyme a dit…

Hajer,
pourquoi, pourquoi accepter d'être celui ou celle qu'on veut nous coller ? je ne connais de l'islam que l'amour que mes parents me donnent, de leurs prières, à mon attention, des interjections pour me protéger, de leur vision du monde toujours encline au pardon. je ne connais de l'islam que ce qu'ils font de leur vie. La beauté du juste élevé, de la misère dépassée, de l'espoir ravivé et moi ... hé bien je me refuse à croire à autre chose qu'à la raison. Et quand je doute, je me réfugie près d'eux, et leurs prières me rassurent...Je suis leur enfant vieilli, mais jamais je ne serai Merah Mohamed, ni personne d'autre que moi, si difficilement moi, si douloureusement moi face aux autres, à ceux qui voudraient que je sois je ne sais d'ailleurs pas quoi ni qui mais sûrement pas moi.

christian a dit…

Tous les jours, des missiles états-uniens s'en prennent aux enfants à travers le monde. Et aussi des bombardements français, en Somalie par exemple, ou récemment en Lybie.
Tous ces enfants, dénigrés sous l'euphémisme victimes colatérales restent le plus souvent anonymes. Pas de minute de silence pour les victimes des assassins uniformés (ou non d'ailleurs: CIA, MIx, DGSE) ou tarifés (employés des dites sociétés militarisées, euphémisme pour mercenaires).
La France ne récolte que la violence qu'elle, en tant qu'allié des USA et membre de l'OTAN sème à travers le monde.
Je trouve cette compassion artificielle indécente. La France n'est pas meurtrie, la France est meurtrière, et le bon peuple français devrait se poser les questions qu'il se pose aujourd'hui tous les jours. S'en prendre à des enfants est répugnant, et pourtant, c'est la politique de l'occident d'ignorer ses propres victimes, dont beaucoup sont des enfants.
Sarkozy est un criminel de guerre, tout comme Obama, quand le tueur de Toulouse est un meurtrier de droit commun.