Le Français Dominique Strauss-Kahn, ex-président du Fonds monétaire international, riche, puissant, célèbre, boursouflé d’arrogance et de vanité, est accusé d’avoir essaye de violer et d'avoir soumis, contre sa volonté, à des actes sexuels, une femme de chambre, une immigrée africaine musulmane sans histoires travaillant dur à New York.
Parce que l’ambitieux Dominique Strauss-Kahn - autoproclamé futur président de la République française - se dit de gauche, parce qu’il était le favori du parti socialiste français à l’élection de 2012, une partie de la classe dirigeante française, sous le choc, s’est empressée de nier les faits, révélant ainsi son racisme, son sexisme, son islamophobie et son mépris total pour les plus humbles.
Au nom de la présomption d’innocence, l’accusé est devenu victime et la victime présumée a été immédiatement désignée par les médiocres «élites», expertes en désinformation, qui occupent le terrain médiatique en France, comme coupable d’avoir participé à un prétendu «complot». Le viol est devenu un «troussage de domestique».
Il a été minimisé parce qu’il n’y avait « pas mort d’homme ». On a plaint l’agresseur présumé pour sa «fragilité». Enfin, la mise en accusation du violeur présumé a même été présentée comme une «nouvelle affaire Dreyfus».
Les témoins de moralité de Dominique Strauss-Kahn sont les mêmes que ceux qui apportaient naguère leur soutien aux racistes Georges Frèche et Pascal Sevran. Pourtant Dominique Strauss-Kahn, que ses amis présentent comme un «séducteur», n’a certainement jamais séduit que des proies faciles.
Il est plutôt connu pour n’être qu’un obsédé sexuel notoire et avoir harcelé maintes et maintes femmes, y compris à Sarcelles, avec un certain goût pour la «diversité».
Cette attitude misérable, qui rappelle plus volontiers Pervers Pépère que Don Juan, donne une image déplorable de la France, dont Strauss-Kahn ambitionnait d’être le représentant suprême.
Pour exprimer ma condamnation du racisme, du sexisme et de l’islamophobie, pour montrer qu’au pays des droits de l’homme, il ne suffit pas d’être milliardaire et de se dire de gauche pour avoir toujours raison et être au-dessus des lois, pour protester contre l'impunité systématique dont bénéficient en France ceux qui s'en prennent à des Africains ou à des Afro-descendants, je rejoins le comité de soutien à Nafissatou Diallo, dite "Ophélia", victime présumée de Dominique Strauss-Kahn, accusé de tentative de viol, d'actes sexuels non consentis sur un tiers et de séquestration.
Claude Ribbe
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Comité de soutien à Nafissatou Diallo
Publié par Le Bougnoulosophe à 5/25/2011
Libellés : POSTCOLONIE
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