Quand la laïcité « à la belge » s'exporte....

Aldo M., la petite hyène fascitoïde (à chemise blanche) qui se drape derrière une laïcité de farce et attrape pour ânonner des borborygmes huntingtoniens «à la manière des gens du Plat Pays», soit une synthèse bancale, inspirée de l' «Eurabia », de la thèse du « nouveau totalitarisme » islamique (théorie aussi fumeuse qu'ethnocentrée) et d’éléments chapardés à la hâte dans la doxa du racisme d'Etat français (laïcité, identitarisme…), s'exporte. Ô joie!

Ce matamore aphone, mou et flasque, au charisme d'une serpillière usagée, qui s'était fait virer du Parti Populaire (parti xénophobe et populiste de Belgique) pour cause de délation, ce militaire trafiquant en godes et autres sex toys pour grabataires esseulés, ce géo-politologue (pour de rire) de chez «Mickey parade » n'est en réalité qu'une insulte, une abjection, une infamie faite à l’immigration prolétarienne italienne. Tant, pour celle française qui se faisait pogromer à Aigues-Mortes (en 1893), que pour la belge qui paya le prix fort dans les charbonnages de Marcinelle :

« Le matin du 8 août 1956, un incendie éclate au fond du puits Saint-Charles au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle. Une fumée noire était visible de loin car le charbonnage domine la vallée de la Sambre par le Sud. L'encageur du niveau 975 introduit un wagonnet plein dans la cage servant à remonter le charbon en surface. Le wagonnet plein qui arrive doit pousser automatiquement le wagonnet vide hors de la cage. Le mécanisme est défectueux. Les deux wagonnets dépassent de part et d'autre. Quand la surface rappelle la cage, les wagonnets heurtent immédiatement une poutrelle. Une canalisation d'huile éclate en même temps, des câbles électriques sont sectionnés. Instantanément un incendie naît, aspiré vers le fond, se répandant au passage dans toutes les galeries. Le drame s’est produit dans le puits d’entrée d’air et s’est propagé dans les galeries vers le puits de sortie d’air. De partout du quartier des Haies, la population se précipite vers les grilles fermées du charbonnage. Ces grilles seront l’endroit de l’espoir et de désespoir pour des centaines de familles. C’est par un puits en construction tout proche que les sauveteurs interviennent. Ils ne ramènent que 6 survivants. Les derniers corps ne seront remontés que 4 mois plus tard. De nombreuses victimes reposent dans le cimetière de Marcinelle situé à côté du Bois du Cazier. Leurs tombes sont regroupées autour d’un monument. A la sortie du puits, les victimes étaient méconnaissables, totalement calcinées : deux cent soixante-deux mineurs, principalement italiens mais aussi de différentes nationalités (136 Italiens, 94 Belges, huit Polonais, six Grecs, quatre Allemands, quatre Français, trois Hongrois, trois Algériens, deux Russes, un Anglais, un Argentin) vont y trouver la mort. Ils laissent derrière eux 204 veuves et 417 orphelins... » (*)

A ton retour Aldo, toi l'oublieux du statut de « métèque » de tes ancêtres, nous n'oublierons pas de t'accueillir avec du goudron et des plumes!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si Aldo M. est l'avant-garde, la cavalerie légère des islamophobes laïcistes du Royaume, le vrai danger, la partie immergée de l'iceberg (fscitoïde) se trouve ici :

RAPPEL

Anonyme a dit…

Quand on vous que c'est que de l'amour, la RATP:

http://www.asianews.it/news-en/Christmas-in-Bethlehem:-the-cross-banished-from-souvenirs-shops-20318.html