Voici les principaux points du discours d' Obama, Seigneur de guerre en Afghanistan, prononcé ce jeudi à Oslo à l'occasion de la remise de son prix Nobel de la paix... Discours qui est un oxymoron en acte !
Sa place dans l'histoire : "Comparé à certains géants de l'histoire qui ont reçu le prix ... ce que j'ai accompli est peu."
L'Amérique en guerre : "Nous sommes en guerre, et je suis responsable du déploiement de milliers de jeunes Américains pour combattre dans une terre lointaine. Certains seront tués. Aussi je viens ici avec une conscience aiguë du coût du conflit armé."
Les horreurs de la guerre : "Le courage et le sacrifice du soldat sont pleins de gloire, exprimant son abnégation au pays, à la cause et à ses camarades en armes. Mais la guerre en elle-même n'est jamais glorieuse, et nous ne devons jamais la glorifier en tant que telle."
L'usage de la force : "Il y aura des moments où des pays, individuellement ou de concert, jugeront l'usage de la force non seulement nécessaire mais moralement justifié... en tant que chef d'Etat ayant prêté serment de protéger et défendre mon pays (...) je suis confronté au monde tel qu'il est et ne peux pas rester passif face aux menaces à l'encontre du peuple américain."
Les mandats des militaires : "Je crois que la force peut être justifiée pour des raisons humanitaires, comme ce fut le cas dans les Balkans, et dans d'autre endroits qui ont été dévastés par la guerre. L'inaction pèse sur notre conscience et peut conduire à une intervention plus coûteuse plus tard. C'est la raison pour laquelle tous les pays responsables doivent comprendre le rôle que des militaires ayant un mandat clair peuvent jouer pour maintenir la paix".
Le multilatéralisme : "Les Etats-Unis ne renonceront jamais à leur engagement dans la sécurité mondiale. Mais dans un monde où les menaces sont plus diffuses, les missions plus complexes, les Etats-Unis ne peuvent pas agir seuls."
Le prix de la paix : "Je comprends pourquoi la guerre n'est pas populaire. Mais je sais aussi ceci : croire que la paix est désirable est rarement suffisant pour y parvenir. La paix exige le sens des responsabilités. La paix impose des sacrifices. C'est la raison pour laquelle l'Otan est toujours indispensable. C'est pourquoi nous devons renforcer les missions de maintien de la paix de l'ONU et régionales, et ne pas laisser cette tâche à quelques pays."
La torture : "Nous perdons notre âme lorsque nous transigeons avec les idéaux pour lesquels nous nous battons. Et nous faisons honneur à ces idéaux en les respectant non seulement lorsque c'est facile, mais également lorsque c'est difficile."
Les armes nucléaires : "Il nous appartient à tous de souligner que des pays comme l'Iran et la Corée du Nord ne jouent pas le jeu... Ceux qui recherchent la paix ne peuvent pas rester passifs lorsque des pays se dotent d'armes pour la guerre nucléaire."
L'oppression : "Lorsqu'il y a le génocide au Darfour, les viols systématiques au Congo, ou la répression en Birmanie, il doit y avoir des conséquences. Et plus nous sommes unis, moins nous risquons d'être confrontés au choix entre une intervention armée et la complicité avec l'oppression."
Guerre et religion : "Aucune guerre sainte ne peut être une guerre juste. Si vous pensez vraiment que vous accomplissez la volonté divine, vous n'avez alors plus aucun besoin de faire preuve de retenue, d'épargner la femme enceinte, le médecin ou même une personne ayant la même religion."
Un clé de lecture? Connaissez-vous la Doublepensée Orwellienne? « Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu’on se réclame d’elle. Croire en même temps que la démocratie est impossible et que le Parti est gardien de la démocratie. Oublier tout ce qu’il est nécessaire d’oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l’oublier plus rapidement encore. Surtout, appliquer le même processus au processus lui-même. Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer..... » (1984)
Sa place dans l'histoire : "Comparé à certains géants de l'histoire qui ont reçu le prix ... ce que j'ai accompli est peu."
L'Amérique en guerre : "Nous sommes en guerre, et je suis responsable du déploiement de milliers de jeunes Américains pour combattre dans une terre lointaine. Certains seront tués. Aussi je viens ici avec une conscience aiguë du coût du conflit armé."
Les horreurs de la guerre : "Le courage et le sacrifice du soldat sont pleins de gloire, exprimant son abnégation au pays, à la cause et à ses camarades en armes. Mais la guerre en elle-même n'est jamais glorieuse, et nous ne devons jamais la glorifier en tant que telle."
L'usage de la force : "Il y aura des moments où des pays, individuellement ou de concert, jugeront l'usage de la force non seulement nécessaire mais moralement justifié... en tant que chef d'Etat ayant prêté serment de protéger et défendre mon pays (...) je suis confronté au monde tel qu'il est et ne peux pas rester passif face aux menaces à l'encontre du peuple américain."
Les mandats des militaires : "Je crois que la force peut être justifiée pour des raisons humanitaires, comme ce fut le cas dans les Balkans, et dans d'autre endroits qui ont été dévastés par la guerre. L'inaction pèse sur notre conscience et peut conduire à une intervention plus coûteuse plus tard. C'est la raison pour laquelle tous les pays responsables doivent comprendre le rôle que des militaires ayant un mandat clair peuvent jouer pour maintenir la paix".
Le multilatéralisme : "Les Etats-Unis ne renonceront jamais à leur engagement dans la sécurité mondiale. Mais dans un monde où les menaces sont plus diffuses, les missions plus complexes, les Etats-Unis ne peuvent pas agir seuls."
Le prix de la paix : "Je comprends pourquoi la guerre n'est pas populaire. Mais je sais aussi ceci : croire que la paix est désirable est rarement suffisant pour y parvenir. La paix exige le sens des responsabilités. La paix impose des sacrifices. C'est la raison pour laquelle l'Otan est toujours indispensable. C'est pourquoi nous devons renforcer les missions de maintien de la paix de l'ONU et régionales, et ne pas laisser cette tâche à quelques pays."
La torture : "Nous perdons notre âme lorsque nous transigeons avec les idéaux pour lesquels nous nous battons. Et nous faisons honneur à ces idéaux en les respectant non seulement lorsque c'est facile, mais également lorsque c'est difficile."
Les armes nucléaires : "Il nous appartient à tous de souligner que des pays comme l'Iran et la Corée du Nord ne jouent pas le jeu... Ceux qui recherchent la paix ne peuvent pas rester passifs lorsque des pays se dotent d'armes pour la guerre nucléaire."
L'oppression : "Lorsqu'il y a le génocide au Darfour, les viols systématiques au Congo, ou la répression en Birmanie, il doit y avoir des conséquences. Et plus nous sommes unis, moins nous risquons d'être confrontés au choix entre une intervention armée et la complicité avec l'oppression."
Guerre et religion : "Aucune guerre sainte ne peut être une guerre juste. Si vous pensez vraiment que vous accomplissez la volonté divine, vous n'avez alors plus aucun besoin de faire preuve de retenue, d'épargner la femme enceinte, le médecin ou même une personne ayant la même religion."
Un clé de lecture? Connaissez-vous la Doublepensée Orwellienne? « Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu’on se réclame d’elle. Croire en même temps que la démocratie est impossible et que le Parti est gardien de la démocratie. Oublier tout ce qu’il est nécessaire d’oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l’oublier plus rapidement encore. Surtout, appliquer le même processus au processus lui-même. Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer..... » (1984)
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