Éric Besson est-il Français ?

Riton est né à Marrakech (« la Terre ne ment pas ! »), d'une mère d'origine libanaise (« Vénérez la maternité, le père n'est jamais qu'un hasard »). Il sera pensionnaire de la 6e à la 3e à Témara (Rabat) dans un établissement jésuite et passera son baccalauréat au Lycée Lyautey de Casablanca. Tandis que sa jeune compagne (21 ans) d’aujourd’hui est tunisienne (l'endogamie est la structure élémentaire de la parenté arabe!)… Si l’on ajoute à cela des caractéristiques psychologiques qui font de lui « l’Oriental » archétypal (cette variante du stéréotype antisémite), cher à Edward Saïd, à savoir l’ « Oriental » est menteur (l’affaire des Afghans), il est « traître et vil » (son passage du P.S. à l’UMP), il est « opportuniste » (comme le sont tous les rhobzistes !), il est vénal, calculateur et donc lucide (souvenez-vous : « En fait, sous la fausse bonne idée, reprendre les voix du Front National, les propos de Nicolas Sarkozy renvoient à une période que l’on croyait révolue, celle où la droite républicaine n’était pas au clair avec l’extrême droite »*)… On peut donc douter de l’identité d’Eric Besson telle qu'il nous la présente, à l’évidence, il n’a pas grand chose de commun avec le « prototype » du Français, pour le paraphraser, c’est un Arabe à passeport français… Aussi tout comme Rama Yade, Fadela Amara…, Besson l'Arabe est un candidat de la « diversité », qui souffre lui aussi de la « haine de soi» ! Qui émancipera Eric Besson, victime de la postcolonie ?

18 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais qui a parlé d'un prototype de Français fondé sur des critères raciaux , à part peut-être le FN (et encore !) et... vous (vous sûrement) ? Claude Lévi-Schtroumpf (RIP) était français jusqu'à la moelle, il participait pleinement de sa civilisation et l'a servie de son mieux.

Votre situation à vous est plus délicate. Il est sans doute plus difficile pour un allogène de se sentir Belge que Français... Personne n'a envie d'être Belge, même pas les Belges de souche (Wallons et Flamands) !

L'Anaranonyme a dit…

Holà, c'est qu'il est vindicatif le schtroumpf masqué, il va se calmer oui! L'Anaranonyme

Anonyme a dit…

qu'est-ce que ça veut dire crypto-arabe ? Comment les reconnait-on ? comment savoir si j'en fais partie ?

loupiotte a dit…

Belle la vidéo.
Pas beau le Riton!

Anonyme a dit…

macias la chiasse en est le prototype.du crypto rabe

Anonyme a dit…

macias le Pavarotti des merguez et de l'anisette est le meilleur exemple du crypto crabe sioniste

Anonyme a dit…

Ah enfin quelqu'un l'a noté! merci!

Anonyme a dit…

Salut Bougnoulosophe
il faut absolument faire un papier sur le baiser sur la bouche, d'Onfray...à Besson et la réaction infantile et subjective du philosophe éjaculateur et hédonsite Onfray, quand Houria Bouteldja le remet à sa place et lui demande de cesser son paternalisme...il éatit prêt à se sarkozysé face à l'insolence de Houria...à deux doigts de vendre son âme.
Un "philosophe " c'est sensible! il peut vous lâcher si vous remettez en cause son Autorité, il devient colérique, méchant et odieux...et Le Besson, souriant, le remercie...un flirt majestueux, c'était sur Ce soir ou jamais, débat sur l'identité nationale.
quelle salope ce mec.
MLF

Anonyme a dit…

à propos de ce soir ou jamais....

Affligeante prestation des indigènes de la république en la personne d'H.B. Sadri khiari c'était ta place, à quoi tu joues ?
Vaillant mais pas téméraire, mieux vaut envoyer une femme pas prête à affronter des dynosaures de la com et qui comble du ridicule fait en plus la promo de son bouquin.
pôvre Houria, sait-elle au moins qu'elle n'est qu'un faire valoir ...

BLAZ a dit…

Punaise Bougnolosophe, tu veux débattre avec ces pitres...

Qu’est-ce que l'identité française?

Rien...ou un trou

Néanmoins, y a un éloquent à la limite de la tératologie, Mirabeau qui a déclamé "La France est amas inconstitué de peuples désunis"

C'est proche du réel historique,

Depuis les Francs de Pépin le bref et son épopée, tapisserie de Bayeux, Soisson, la chanson de Roland et tout le bordel,.. Qui s'en allèrent se battre contre les sarrasins, avec leur scaphandre métallique dans le désert, tu vois les stratèges..Jusqu'à la création de l'union européenne, ce peuple grivois n'a pas cessé de se battre contre les autres, et soi y compris.

Un dénominateur commun: France fille de l'Eglise.

C'est au huitième siècle chez un moine nommé Méthode que se niche la genèse de l'imaginaire croisé, dans le caractère, la substance et la forme.

L'autre, l'islam en l'occurrence, religion désormais concurrente au christianisme avec l'égalitarisme en plus, puisque le clergé n'existe pas et le que savoir n'est pas le monopole des latinistes, y est décrit comme une entité en dégénérescence proche de la lubricité et fanatisme.
Ce paradigme aura son continuum dans l'orientalisme, la peinture africaniste, le colonialisme, le cinéma et tout le bordel jusqu'à l'inconscient collectif qui assigne le libanais que tu décris bien justement..
Néanmoins, on peut nuancer, en soulignant le fait que beaucoup de jacqueries féodales aient été domestiquées par la guerre sainte. Déjà la question sociale neutralisée par l'idéologie croisée ancêtre premier de l'axe du mal..Aussi, lorsque les Cathares, premiers hérétiques franco-français, pas mieux traité qu'Antioche bouffé par les Francs affamés, - ce peuple de l'exception culturelle-,
semèrent la confusion sur les églises plus alignées sur l'odeur du fric cathare que sur Innocent IX, n'a-t-on pas entendu l'avoué du pape s'exlamer "tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens"..

Soyons juste par ailleurs, la France a façonné pour la plupart d'entre nous l'intellect, si pas dans les écoles par la mise en place des moyens à l'autodidactie, pendant que dans les classes de nos pays de voleur de poules, nos petits frères étudient des textes tels "el ousratou wa al toufahatou", dans laquelle une histoire d'injustice et de famine se ponctuent sur le partage de la misérable pomme, autrement dit, partagez ce qui vous reste, sorte d'idéologie tyrannique qui fait qu'au Maroc pas un "bakal" ne se démarque du portrait du roi.
Allah i tawal a'mer sidi, amin...

Aussi, Corto Maltese, Edmond Dantes, sous la plume de Dumas pas très aimé par son époque car trop mulâtre pour ne pas sentir mauvais, dit à son sous fifre

"Allons en Orient, nous y trouverons le raffinement"

Deuxième paradigme proche du réel, la France est rustre et grivoise, "elle rie de tout, à propos de bottes" comme dirait Baudelaire. De ce point de vue, la bourgeoisie du XIX ème siècle a

BLAZ a dit…

eu raison de moraliser ses gueux, si bien décrit dans la peinture naturaliste..Et Chirac a bien compris que les élections se jouent plus au salon de l'agriculture, que dans le Grand Orient, qui ponctue bien ce complexe..

Cette vulgarité n'échappe pas non plus aux élites, laquelle a fait du Palais des glaces, un parc à caniches..Derrière les simagrées policées se devinent une grande saleté, ce que dans la culture arabe correspond à la saleté de l'âme, mais n’abordons pas les systèmes philosophiques dont on ignore les clés..Humilité oblige.

Quant au débat sur l'identité nationale, la rustine va exploser, tous Français, fraternité et Khlawi..Bref les câbles sont dénudés depuis belle lurette..La tension est palpable jusqu'au tréfonds de la place publique..Et encore, tous les gauchistes se retiennent de leur xénophobie par le reste d'une morale judéochrétienne.. Eh oue, gringo, on est loin de la béatitude de Spinoza..Soyons probes, On ne s'aime pas, et chacun chez soi..

Par ailleurs, je ne suis ni un indigène, ni un françaoui..Par contre, quelques points communs avec la vie des pauvres, ça m'intéresse..surtout le trauma.. En arabe il y a un bel adage qui dit "li kber fil hazkha ma insaha 100 ams..-
Aussi, Paul Valéry un mec franchement de droite et très civilisant signifiait "Que l'essentiel ce n'est pas d'être en accord sur nos pensées mais bien sur nos arrières pensés". Ce débat c'est le joueur de flûte et nous les rats mais moi j'en aie rien à taper, la réalité phénoménologique vécue est bien supérieure aux balbutiements qui de toute façon ont voté et voteront Sarkozy...

La France est de droite, on le sait tous, dans les Valseuses, elle écarte ses jambes à la délation et par extension à la collaboration, encore une réalité de la France "Salops de pauvres".

Bref, appelons un chat, un rat et allons-y pour le débat qui dans le réel est sans débat...

Tout de même, je finirai là-dessus, j'aime la France tout de même pour un attribut, elle laisse la place à l'intégration individuelle, t'es pas obligé d'écrire en taule pour dire Non..Elle sauve la grimace. Car les élites se ressemblent

L'Ecclésiaste a dit…

@ Anonyme

Eh oui Sadri khiari a des manières de faire maquereau tunisien, on ne se refait pas...

Thucydide a dit…

Quant au débat, un piège ? Oui. Le comble de la connerie, c’est servir la soupe sans même s’en apercevoir (le narcissisme est un opium qui abrutit!), en jouant le rôle qui t’a été dévolu, à savoir celui de repoussoir, celui de l’épouvantail à « souchien », pour mieux faire apparaître Besson ( le Iago de la République) comme le Rédempteur des « nous » contre les « eux », le Sauveur de la nation des « petits blancs », le Défenseur du communautarisme des majoritaires, pour mieux faire apparaître ce débat douteux (par son opportunisme et son cynisme ) comme légitime, comme nécessaire, comme justifié… Qui a gagné la partie ? Devinez…

Anonyme a dit…

A Ecclésiaste,
Je n’irai pas jusque là, mais quand même, la première fois où j’ai écouté Sadri Khiari (après avoir lu son livre, la contre révolution coloniale), je lui ai expliqué en aparté ne pas me reconnaître dans le mot indigène, je trouvais qu’il rendait compte de façon trop insuffisante de la condition des personnes issues de la colonisation, et puis par attachement à ma propre histoire, par respect aussi et peut-être surtout aux miens, aux souvenirs qu’il me faut leur arracher de façon homéopathique pour ne pas faire mal. Toutes ces raisons faisaient que le mot indigène m’indisposait plus que par exemple citoyen de la seconde zone. Il m’écoutait, en me toisant un peu, ceci dit je le dévisageais de mon côté à cause de la blancheur de sa peau, de ses traits disgracieux, de son gros ventre, je cherchais aussi la trace d’une belle âme qui aurait pu embellir sa personne. J’étais fatigué par une nuit blanche passée avec les potes de ma promo en guise de clôture d’une année peu studieuse que l’on venait de passer et les km que j’avais fait pour venir l’écouter. Il n’est pas très grand, moi encore moins que lui et je ne sais pas comment il s’y est pris, mais il m’a asséné un truc comme " vous n’avez pas hérité de la lutte et de la victoire de vos parents, cela ne se transmet pas par les gênes ", j’étais KO. J’ai souri et lui ai dit qu’il avait surement raison mais que …. Rien ne venait et puis nous n’étions plus seuls. Et puis surement par lâcheté et parce qu’ hormis ceux qu’on appelle communément les « blancs » l’auditoire lui était acquis j’en suis resté là. Frustration et agacement je n’ai pas hérité de la condition d’indigène non plus et ceci à un coût, je ne suis pas plus dominé que quelqu’un de ma condition sociale et je crois qu’il ne me viendrait pas à l’idée de prendre de front des adversaires qui me dépassent en nombre et en expérience. De l’histoire j’ai retenu que tactique et guérilla viennent à bout des armées les plus fournies en artillerie de pointe. Et surtout je n’envoie personne à ma place sur l’échafaud et là le mir a tout faux en envoyant la belle HB se faire laminer en public, tout cela manque terriblement de stratégie et de classe.

L'Ecclésiaste, a dit…

"Et surtout je n’envoie personne à ma place sur l’échafaud..."

C'est surtout que Sadri sait qu'il est un débattant complètement nul, son "cynisme bafouillant", ce n'est vraiment pas télégénique, quant à son physique... abstenons-nous, ne soyons pas cruel !

Anonyme a dit…

Qui peut me traduire dans le commentaire de blaz deuxième partie quatrième paragraphe : "celui qui a grandi ....peut être dans le désert ?....peut-être vivra 100 ans ?
je trouve par ailleurs ce commentaire juste, vivifiant et plein d'espoir, tout à l'inverse du non débat sur le non sujet de l'identité nationale.

M.M. a dit…

Houria en peine

Houria Bouteldja s'est faite, d'entrée, doubler (sur la gauche) par Michel Onfray, qui a dit à peu près tout ce qu'elle devait dire, ne lui laissant, mais alors presque rien, si ce n'est des miettes,(Le zapping de Canal+, n'a pas raté la séquence d'ailleurs) dommage que Taddeï ne l'ait pas privilégiée en lui donnant par respect et galanterie la parole, puisque c'était la seule femme du débat, certes, ce n'est pas évident, d'abord d'être sur un plateau télé et d'être cernée par de vieux briscards de la communication et de la loghorée, même si elle a l'habitude d'y être, cela n'empêche pas le trac et cette fébrilité qu'elle essayé le long de son discours a étouffer, c'est vrai Sadri devrait être là, au lieu de livrer Houria comme ça, et c'était là une belle opportunité pour lui, en tout état de cause et sans lui jeter la pierre, Houria s'en est sortie et peu importe de quelle manière, mais il fallait l'aider bordel, il y a chez les Indigènes de la République, des personnalités, (ou du moins ce qui en reste) de valeur qui hélas, ne sont pas encouragées pour leurs potentialités, et c'est là le défaut des Indigènes! Le seul progrès de Houria c'est d'avoir non seulement dominée son trac, mais soignée sa posture et sa locution, que d'aucuns détracteurs, quand bien même, la voudrait "hystérique"M.M.

Mauri a dit…

L'identité française n'a jamais été défini par la biologie pour la simple raison que la France est une nation artificielle et « politique ». Comme le disait Charles Seignobos en 1937:

"La nation française est plus hétérogène qu'aucune autre nation d'Europe; c'est en vérité une agglomération internationale de peuples ... Il n'y a jamais eu de droit ni de langue communs à toute la population, et il faut une ignorance totale de l'anthropologie pour parler de "race française". La France n'a jamais eu de frontières ethnographiques ni linguistiques. Ses frontières n'ont été que géographiques ou politiques; elles ne se sont formées que très lentement et par une série d'accidents... Les Français sont un peuple de métis; il n'existe ni une race française, ni un type français."


L'identité française est donc définie par la citoyenneté et la culture : on est français par le fait qu'on s'exprime dans une certaine langue, qu'on intériorise une certaine culture, et qu'on participe à une vie politique et économique.

C'est pour cela que, entre autres, Louis XIV n'était pas espagnol mais français, que Napoleon n'était pas Italien mais français, que Sarkozy n'est pas Hongrois mais français, qu' Alexandre Dumas n'était pas Sénégalais mais français, que Edith Piaf n'était pas marocaine mais française, que Georges Brassens et Claude François pas italiens mais français etc etc