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Bien souvent, nous voyons le terme de « français de souche » employé à tort et à travers, sans toujours y déceler ce qu’il véhicule de noblesse déchue, de consanguinité fantasmée et de connerie joviale.
Mes frères, cette semaine, nous publions la première partie de notre étude sur la notion de souchien. Oui mes Frères, nous avons questionné notre identité. Celle-ci, plus que jamais remise au goût du jour par un candidat aux présidentielles qui n’avait alors d’yeux que pour nos suffrages, est devenue l’objet d’un ministère (principiellement chargé d’expulser ce qui n’a pas l’avantage de correspondre aux pâles profils aquilins de nos aïeux ni aux objectifs numéraires de nos dirigeants).
1) La thèse identitaire
De l’identité à l’identitaire, la pente est facile, et nous avons débuté notre pèlerinage par les plus résolus d'entre eux, le blauk.
Situé un degré seulement au-dessus du gros skinhead à QI de paraboots dans l’échelle de l’Evolution, l’identitaire s’épanouit en blauk, à savoir un groupuscule de consanguins pur jus. Des post-gudards à la mèche toujours pimpante, des bourrins pur-porc qui délirent sur l’islamisation de leur grand-tante entre deux interviews de Guillaume Faye, etc. La fine fleur du bloc identitaire réaffirme depuis des années de quel bois les gau-gau les-gaulois sont faits. Au premier rang de ces activistes du pixel brun, nous comptons les intarissables Denis Grêlon, Fabrice Robert (c’est pas des blazes de souche ça madame ?) ou encore le mignonnet Guillaume Pelletier, transfuge en vicomté. Leur bible quotidienne : Novopress (« Pour la réinformation des lignées pures finies à l’urine »), le bulletin qui colle aux fesses.
L'acception identitaire du souchien est relativement schématique : un fan de saucisson. Essentiellement. Souverainiste, parfois monarchiste, souvent fauché, et fan de saucisson. Mais alors, un vrai fan, LE Fan. Il en bouffe tant qu’il peut, et c’est bien la preuve de sa supériorité. D’ailleurs ça ne tiendrait qu’à lui, le monde entier s’appuierait du saucisson du matin au soir, par camion-citernes. On saigne des cochons dans des tonneaux, nouzôtres.
Mais le souchien n'est pas qu'un régime alimentaire, non non, le français de souche est un peu plus qu’un hominidé lipidivore. Il a une culture, des traditions, un pedigree, et des penseurs ! Nous avons donc promené nos micros sous les museaux postillonnants de plusieurs consanguins connus ou anonymes.
2) Les Consanguins s'expriment
Maurice Gné Dantec, écrivain québécois : « ... ouais, j'dirais qu'un français de souche, euh, c't'un mort-vivant qui s’ignore, okay ? Comme un atome de graphite pris dans le tsunami islamogauchiste néomunichois de Zéropa 2008. J’dirais que c’est un métapeuple en voie d’extinction, euh, okay.. face au pulsar multiethnique universel ionisé, okay ? C’t’un un cadavre écolo-recyclé abandonné derrière eux par John Rambo et John McCain, okay ? TOUT VA BIEN, GNEEE..»
Jean-Ivanhoé de Villiers-Salazar, rentier neuilléen : « Le francosouchien est l'un des Premiers Chrétiens Re-persécutés, perdu dans un continent de culture hybride avec des arabes et des socialistes, maintenu sous un diktat judéo-maçonnique oïkophobe par l'intelligentsia bobo-germanopratine, la gauche caviar laxiste et post-soixantuitarde, les réseaux d'immigration du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Niger, sans parler des syndicats trotsko-léninistes ! »
Davide Pursang, chanteur de province : « Le français de souche, c’est un agent littéraire d’exception, un bagosse réac percutant, acteur à ses quarts d’heure, un poète sanguinolent face au pulsar multiethnique universel catalysé, un libre-boxeur rock’n roll, yeah. Le souchien est emporté dans un tourbillon chachacha. Ça plane pour moi ! ça plane pour moi moi moi moi moi, ça plane pour moi ! »
Fondation Polémia, underthink-tank courtois : « un français de souche monsieur, c’est un individu fort et blanc, le pied planté dans sa terre, le torse tendu en avant, le bassin en arrière et la tête haute… ce qui lui donne peu ou prou l’allure d’une ballerine certes, mais quand va-t-on enfin en finir avec l’ethnomasochisme ! »
Miguel Enfoiros, sociologue transformiste : « Dégénérescence obscurantiste par réflexe atavique. Complexe cervical atrophié, simplisme du raisonnement, confusion expressive, épaisseur proverbiale. Puisqu’il ne réalise rien, le souchien estime être lui-même une réalisation en soi. Qu’il convient de ne surtout pas faire évoluer. Le souchien se crispe sur un âge d'or révolu, (on hésite entre celte ou carolingien), plutôt rural, familial et bigot. Pour lui, la terre est peut-être quand même plate, et l'appartenance nationale est une qualité génétique, héréditaire et auto-immune. »
Chictype, blogger hype : « Un mec en or, qui évite les balayeurs du métro en rentrant du Bal des pompiers bourré au Ricard. »
Alain Soral, boxeur borgne : « le français de souche est bien évidemment l'idiot utile du système, la victime des forces combinées de la mondialisation ultralibérale pilotée depuis Washington par le lobby judéo-israélite et ainsi confisquée par les puissances d'argent et le patronat international capitaliste bourgeois, par définition opposé à l'enracinement maurrassien des couches sociales défavorisées, et de l'activité de lobbying des réseaux gays dont l'intériorité essentielle est elle-même induite par la pétassisation féministe des années 70 pilotée par le lobby judéo-judaïque antiprolétaire dont le programme est bien évidemment la destruction du tissu social des anciennes villes industrielles du bassin lorrain. Et ça, ça dérange. »
Captain Caverne, blogger natio : « Français de souche ? c’est génial, on, on gueule tout le temps, on cogne tout le temps, on, on convoque les Grands Anchiens, et euh, on colle des stickers de Siudmak dans son photobucket et, euh, on attend la Contre-Révolution du Grand Occident Supercooonquéraaaant contre les bobos islamonazis, mais en vrai on tient un tabac ou un blog, on vote De Villiers, on rigole sur Gerra, et on se branle sur la mère Carrère d'Encausse malgré les rides. »
Frère Scoliose, moine : « C’est généralement un syndrome grotesque : l'apologie de la puissance virile par une larve pétocharde. Le syndrome souchien. Exemple : un blogger raciste qui ouvre des portails gaulois, ou lecteur de Dantec qui rêve de fornication avec plusieurs membres de sa famille ante ou post-mortem. Car voyons après tout, mon fils, et devant le Très Haut, il n'y a rien de tel que la famille. »
Brice Hortefeux, ministre d'état : « Et si on ouvrait des camps de réinsertion psychosociale cogérés par l'Eglise et l'Armée ? »
Frère Sclérose, moine : « Le Français de souche, c'est le néant électrifié par l'emphase. »
Chacun y va de son commentaire, sans éclairer vraiment notre lanterne. Difficile de tirer une conclusion générale des contributions de nos stars de la Consanguinie. Parlant de stars, nous nous sommes tournés vers la plus croquignolle d'entre elles : le Ftalker. Le Ftalker, régulièrement cité sur Consanguin, plaide inlassablement pour une réhabilitation de la vraie France des valeurs vraies, et combat les moulins du socialisme, du nihilisme, du journalisme, tout en bâtissant une oeuvre critique digne d'un grand pâtissier. Il devait donc nécessairement détenir une définition honnête et concise du "souchien". Honnête et concis comme seul José Desensio sait l'être.
(Suite)
Voir aussi le Vade-mecum du Petit Consanguin
Le consanguin
Qu'est-ce qu'un français de souche ?
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