Une lecture postcoloniale est-elle pertinente pour rendre compte de la situation des immigrés et de leurs descendants ?
« Postcolonial ». Si le préfixe « post » ne renvoie pas à une lecture linéaire de l’histoire, pas plus qu'à une postérité par rapport à l’époque coloniale, la condition postcoloniale ne peut pas être pensée en dehors de cette expérience particulière. Ce préfixe, plutôt que d’indiquer une fracture ou une rupture entre le passé et le présent, signifie l’exact contraire, à savoir, l’impossibilité de son dépassement, étant donné les dynamiques néocoloniales qui ont caractérisé la plupart des processus historiques de décolonisation formelle. Il est donc le symbole de la persistance de la condition coloniale dans le monde global contemporain.
1 commentaire:
Merci Bo.
Ayant raté complètement cet épisode (glorieux) du "débat démocratique" à la française (tu tires le poil et tu coupes), ça me laisse comme une impression de docu-fiction.
Dans un premier temps.
Du racisme, oui sûrement.
Mais ce serait réducteur.
En tout cas joli percée des voilées : oui on sait qu'elles existent, (et qu'elles parlent aux noms de leurs hommes aussi).
Mais que veulent elles nous dire ? Et comment résoudre les non-dits.
Tu sais Bo, j'en ai marre de la repentance.
Vraiment marre.
Est-ce que tu crois qu'on peut vivre avec la honte aux tripes, même et surtout quand on y est pour rien ? Hm ?
Et si on abolissait l'Histoire ?
Histoire d'avancer.
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