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Une lecture postcoloniale est-elle pertinente pour rendre compte de la situation des immigrés et de leurs descendants ?
« Postcolonial ». Si le préfixe « post » ne renvoie pas à une lecture linéaire de l’histoire, pas plus qu'à une postérité par rapport à l’époque coloniale, la condition postcoloniale ne peut pas être pensée en dehors de cette expérience particulière. Ce préfixe, plutôt que d’indiquer une fracture ou une rupture entre le passé et le présent, signifie l’exact contraire, à savoir, l’impossibilité de son dépassement, étant donné les dynamiques néocoloniales qui ont caractérisé la plupart des processus historiques de décolonisation formelle. Il est donc le symbole de la persistance de la condition coloniale dans le monde global contemporain.
4 commentaires:
Hu-hum !
Il eût été bon là que vous développassiez, cher !
Car nous voilà trompés, sûrement, par tous ces effets de miroir !
Oui, je partage l'avis de Dominique.
JD.
Une piste : qu'est-ce que Sarkozy, si ce n'est un bouffon qui bénéficie d'un appareil particratique ?
Une autre piste : de quoi les "grands" du monde, de la gauche et de la droite, armés de leur sabre de bois, brassant le vent à plein bras, ont-ils l'air devant la crise phénoménale (économique, climatique, écologique,civilisationelle...) d'aujourd'hui ? De bouffons...
Question méthodologique : Aujourd'hui qu'à l'évidence le roi est nu, y a-t-il une hiérarchie dans la bouffonnerie ?
"J'ai toujours eu beaucoup d'humour. Parce que la vie que nous menons, nous ex-colonisés, est très dure, et que le seul moyen de la supporter, de la sublimer aussi, c'est de rire. Si l'on rit, si l'on arrive à voir le côté un peu dérisoire, humoristique, on a déjà gagné la partie. Autrement, on est dans une espèce d'atmosphère dramatique, mélodramatique même à mon avis, qui n'apporte aucun résultat. Il faut savoir rire de soi, c'est le seul moyen de devenir, un jour, fort et vainqueur. Le rire est le premier pas vers la libération. On commence par rire. On rit donc on se libère. On se libère donc on peut combattre. C'est comme ça que je vois les choses." (Maryse Condé)
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