Ruse : « Plus sont faibles les forces soumises à la direction stratégique, plus celle-ci sera accessible à la ruse. Si bien que celui qui est très faible, tout petit, et à qui la prudence et la sagesse ne servent plus à rien, en vient au point ou toutes les ressources de l’art semblent l’abandonner et où la ruse est son dernier recours. Plus sa situation est désolée, plus tout le pousse à tenter un dernier coup désespéré, et d’autant plus volontiers la ruse s’allie à l’audace. » (Clausewitz, De la guerre)
Dialectique : « Quelque critique que soit votre situation, ne désespérez jamais. Quand tout est à craindre, il ne faut avoir peur de rien ; environnez de danger, n’en redoutez aucun ; dépourvu de ressource, tablez sur toutes et surpris par l’ennemi, pensez aussitôt à le surprendre lui-même. Entraînez vos troupes a être prêtes sans préparatifs, à saisir les avantage là ou elle ne les cherchait pas à improviser les dispositions à prendre sans attendre vos ordres,à s’imposer elle-même les règles qui garantissent la discipline. » (Sun Tzu, L'art de la guerre)
Exil : « L'exilé sait que, dans un monde séculier et contingent, toute demeure est provisoire. Les frontières et les barrières, qui nous enferment dans un lieu sûr, un territoire familier, peuvent aussi devenir les limites d'une prison, et sont souvent défendues au-delà de la raison ou de la nécessité. Les exilés franchissent les frontières, brisent les barrières de la pensée et de l'expérience... L’exil est nomade, décentré et contrapuntique et, dés qu’on s’y habitue, sa force déstabilisante surgit à nouveau … » (Edward Saïd, Réflexions sur l’exil et autres essais)
Une stratégie indigène ?
Publié par Le Bougnoulosophe à 11/30/2008
Libellés : MANIERES DE FAIRE
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