De quoi Obama est-il le nom ?

D’un signe de défaillance d’un Empire vacillant qui doute de lui… D’un «processus de dislocation» qui sent la fin de partie prochaine… D’un Empire qui se continue quel que soit l’Empereur… Des ruses infinies de la raison historique… De la manifestation d’un néo-capitalisme en gestation… De l'obsolescence et de la vitesse de mutation de celui-ci... Du «New deal» new look qui sera le big deal de ceux-la mêmes qui ont financé sa campagne... De temps qui ont changé ; mais dont le changement n’est pas forcément un progrès… D’une Afrique qui ne peut être que déçue… D’un Moyen-Orient, d'une Russie et d’une Amérique du Sud qui, dans un avenir proche, pourraient bien en payer le prix fort… D’un millénarisme européen aussi tartuffe que superficielle, car en Europe Mamadou ne pourrait pas même devenir le chef de service de tous ces obomaniaques hystériques, pas même au cinéma… D’un millénarisme qui se fonde sur l’espoir, alors que l’espoir n’est pas une catégorie politique... De la nouvelle ère et des lendemains qui chantent qui ne passeront pas l’hivers… D'une communion universelle et d'une parousie sous les auspices de Benetton... Du constat que l'homo democaticus est un être qui veut croire… D’une volonté d’expier a peu de frais les quatre siècles d’ « Occidentalisme » cynique et meurtrier… D’une résolution faussée, car sans dépassement, de la question noire aux Etats-Unis… D’un postracial qui n’est qu’un cryptoracial plus vénéneux que le racisme old school… De la preuve que la question raciale ne serait être réglée par la question sociale… De l’évidence, que la question sociale ne pourra être résolue par la question raciale… D’une bouteille de Canada Dry, icône de l'ère du faux et de l'insignifiance, qui laisse un arrière goût aussi désagréable qu'acidulé, celui de l'humanisme de la marchandise… D’un « homme aux loups », enfant calme et gentil qui devint violent et dissipé peu après, dans la bergerie des nations postnationales et new age... Un nom parmi d'autres pour témoigner que l’Histoire reste et demeure à la fois ironique et tragique !

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