Beau comme...

Beau comme la rencontre fortuite entre le « droopy de la littérature » et un philosophe à gage et à sigle… Beau comme l’alliance d’un littérateur sans estomac et d’un philosophe dont l’être est le néant… Beau comme la collaboration de deux baudruches éditoriales, dont l’œuvre réelle est la maîtrise d’un plan média… Beau comme la conjonction intéressée de deux islamophobes aussi calculateurs que sordides… Beau comme la communion du chantage à l’antisémitisme et de l’apologie de l’Extension du domaine de la pute chez les mineures du Tiers-monde… Beau comme la double déclinaison du « petit blanc », l’une comme volonté dépressive et l’autre comme représentation perpétuelle… Beau comme le croisement d’un littérateur sous prozak et d’un philosophe emballé sous vide… Beau comme l’amitié d’un Malraux d’opérette et d’un Céline asthmatique... Beau comme le rendez-vous de deux absences, l'une de consistance et d' engagement et l'autre d'une « petite musique »… Beau comme l’ affinité élective du champion du monde des entartés et du plus pleurnichard des adeptes d’un scientisme rédempteur… Beau comme la complémentarité postmoderne du retour au sacré et de l’obsession de la trique sous viagra… Beau comme la conjugaison d’un Torquemada médiatique et d’un immoraliste pour « mimile » qui se pique de littérature… Beau comme la lâcheté visqueuse d'un posthumain de pacotille et la vacuité grandiloquente d’un homo economicus soi-disant repenti… Beau comme la synthèse réussie de l’ « ère du vide » et de « la fatigue d’être soi »… Beau comme la convergence aussi peu hasardeuse que nécessaire, dans le cynisme contemporain, de deux troufions de l'Empire ! Qu'est-ce que cet opus majeur, ce deux en un magnifique, cet alpha et oméga du pipeau ? Il s'agit de l' Ennemis publics, dernier brouet pseudo-littéraire à la mode, enfin qui va le devenir..., buzz oblige, de deux ennemis intimes des Indigènes, que nous ne nommerons pas…

3 commentaires:

ungchamroeun a dit…

Tous les immigrés sont toujours dans la situation précaire

Anonyme a dit…

Le paraître et le néant

Ecrire un livre à deux, c’est bien la preuve, que ces deux ânes, aussi bien pensants qu’ils soient, sont incapables d’écrire quoi que ce soit…à part leurs habituelles âneries biens sûr.
Marhoum

Sabotage a dit…

A titre personnel, je ne partage pas tous vos trips (je suis proputes) mais vos formules font mouche.

Un membre de Sabotage