Le prolétaire est un nègre comme les autres !

« La ferveur avec laquelle la partie la plus dégradée des classes pauvres s’adonne à la passion de l’ivrognerie, ne se rencontre au même degré que chez les peuples sauvages. Le nègre de la côte d’Afrique vend ses enfants et se vend lui-même, pour une bouteille d’eau-de-vie. L’ivrognerie a plus fait pour exterminer la race indigène d’Amérique du Nord, que les massacres systématiques des blancs, et la famine. Pour le sauvage, l’ivresse est la félicité suprême ; pour le misérable des grandes villes, c’est une passion invincible, une jouissance indispensable, qui s’achète à tout prix, au prix de la santé et de la vie. Quel triste rapprochement ! quel tableau désolant que celui de ces hommes, nos compatriotes et nos frères, se plongeant à plaisir dans le plus honteux abrutissement, s’inoculant, au moyen de l’alcool, la rage des bêtes féroces, et mêlant à d’ignobles orgies, le sang et les blessures... » (in Classes laborieuses et classes dangereuses, L. Chevalier)


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le prolétaire est un nègre qui boit plus que de raison jusqu'à devenir complètement noir.