Il y a 27 ans à Sabra et Chatila







Il y a 27 ans, de la nuit du 16 au matin du 18 septembre (1982), les forces militaires israéliennes occupant le Liban, sous le commandement direct de l’ancien ministre israélien de la Défense Ariel Sharon, ont fourni la logistique militaire pour le massacre de milliers de civils palestiniens dans les camps des réfugiés de Sabra et Chatila par les milices Phalangistes libanaises. Qui s'en souvient ?

Il y a 27 ans, jour pour jour, nuit pour nuit, Ariel Sharon planifia l'entrée de milices Phalangistes libanaises qui, durant 36 à 48 heures, ont massacré les habitants tandis que l’armée israélienne sensée garder les camps, les éclairait de nuit à l’aide de fusées lumineuses...

Il y a 27 ans, jour pour jour, nuit pour nuit, on pouvait voir dans ces camps de réfugiés des piles de corps jonchant les rues, des fosses communes construites à la hâte, des bâtiments rasés par des bulldozers passant sur des cadavres...

Il y a 27 ans, jour pour jour, nuit pour nuit, tout cela se passait au vu et au su de la communauté internationale, cette grande muette qui recouvre la parole quand il est question d'Iran par exemple. Et à ce jour, aucun des commandants ou officiers responsables du massacre n’a été tenu pour responsable ou poursuivi pour crimes contre l’humanité.

Cela fait 27 ans d'impunité la plus totale tant pour les commandants de l’armée israélienne que pour les membres des milices Phalangistes, alors que les milliers de victimes civiles palestiniennes de Sabra et Chatila sont toujours enterrées dans des fosses communes à Beyrouth, au Liban.

Et que l'on nous parle pas de la Loi dite de compétence universelle, cette blague belge...


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vive l’égalité, Israël et gaza accusés de crime de guerre voire de crime contre l’humanité. L’aire du deux poids deux mesures est derrière nous, sauf à dire que les 1400 morts palestiniens ne valent que dal, si soyons justes 8 morts israéliens, c’est sûre il y a une forme d’humanité qui pèse plus lourd que l’autre. A vomir.

Anonyme a dit…

Il est certain que le deux poids deux mesures est de rigueur, et plus que jamais. Mais ce qui est d'autant plus rageant en ce qui concerne ce rapport, c'est que celui-ci insiste fortement sur la responsabilité israélienne, le caractère volontaire et terroriste de ses attaques, etc, et qu'il est peu fait mention du Hamas.
Ce sont les médias qui biaisent réellement l'idée du rapport. A ce propos:
http://blog.mondediplo.net/2009-09-16-Gaza-crimes-de-guerre-crimes-contre-l-humanite

Anonyme a dit…

merci pour le lien, nécessaire et indispensable pour rappeler les campagnes de désinformation des médias, il n'empêche que sans traduction devant la CPI des criminels israéliens, les responsables israéliens pourront continuer à fanfaronner et l'avant garde sioniste continuer à nous intoxiquer d'infos biaisées.

Anonyme a dit…

Qui s'en souvient?
C'est vraiment un exemple de mauvaise foi. Tout le monde s'en souvient. La responsabilité israélienne est connue de tous, même des Israéliens. Que les criminels n'aient pas été punis est une autre histoire. Dans d'autres cas aussi, ailleurs, la justice est loin d'être passée. Ce n'est pas une consolation mais une constatation et une mise en perspective.
Pour ce qui est des crimes des uns et des autres, il n'y a pas que les chiffres, patents, de leurs victimes ; il y a aussi la qualification du crime. Les actes du Hamas sont également qualifiés de crimes de guerre et contre l'humanité. Il n'y a pas de raison de ne pas prendre cela en considération. Le Hamas qui vient e s'opposer à ce que le génocide des Juif, cette "invention des sionistes" soit mentionné dans les manuels scolaires. En parfait miroir de l'interdiction du terme "nakba" dans les manuels arabes en Israël (mais sans interdiction du récit des faits).

M.M. a dit…

Macbeth

Que les nuits des assassins phalangistes Libanais soient hantées, qu’ils soient tourmentés le restant de leur vie et durant leur mort par les fantômes de Chatila.
Quand à Ariel Sharon, fasse Dieu, qu’il se décompose encore dans sa pestilence avant de rejoindre le néant et paie le prix du sang versé. M.M.