Lieberman n'est que la partie immergée de l'iceberg...

Qui a déclaré ? « Vous ne pouvez pas apprendre à parler à un singe, et vous ne pouvez pas apprendre à un Arabe a être démocrate. Vous avez à faire à une culture de voleurs et de bandits. Mahomet leur prophète, était un bandit, un tueur et un menteur... ». Moshé Feiglin, figure montante du Likoud !

Un fait isolé ? Eh bien livrons-nous à un état des lieux de la société israélienne. Selon des enquêtes réalisées en 2006 et 2007, 78% des Juifs israéliens s’opposent à ce qu’il y ait des partis arabes dans le gouvernement ; 75% ne voudraient pas vivre dans le même immeuble que des Arabes ; 75% les jugent enclin à la violence (54% des Arabes pensent la même chose des Juifs) ; 68% craignent une nouvelle Intifada ; 64% redoutent la démographie arabe ; 56% estiment que « les Arabes ne peuvent pas atteindre le niveau juif de développement culturel » (sic). Pour ce qui est des solutions, 55% des Juifs israéliens croient que le gouvernement devrait encourager l’immigration des Arabes, 50% prônent leur transfert et 42 % proposent qu’on leur retire le droit de vote…

Cela ne vous rappelle rien ?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'est-ce qui ressemble le plus à Israeël ?
Un autre Etat raciste colonial...

Anonyme a dit…

Il y a en chaque sioniste profond, un nazi qui dort, et, quand il se réveille, on connaît le résultat.
M.M.

Anonyme a dit…

Le sionisme n'a été que le produit inévitable de l'antisémitisme européen et particulièrement du nazisme. Qu'il y ait des sionistes racistes, d'extrême-droite, qu'ils soient même majoritaires actuellement en Israël, qu'ils soient au gouvernement, ne fait pas de chaque sioniste un "nazi". Le nazisme c'est autre chose, c'est une idéologie racialiste construite sur un projet d'exploitation et d'extermination des races dites inférieures dont au premier chef les Juifs. Le sionisme est un mouvement nationaliste aux aspects multiples qui va ou est allé de l'extrême-gauche à l'extrême-droite et dont la politique, comme celle de tous les mouvements nationalistes, présente des aspects racistes dont l'ampleur peut d'ailleurs varier. En matière de politologie, tous les termes ne se valent pas. Cette propension à mettre sur le même pied les "sionistes" qui sont, fatalement, juifs avec leurs bourreaux nazis est pour le moins "douteuse" en plus de ne reposer sur aucun élément objectif... Il y a de plus en Israël et ailleurs des "sionistes " convaincus qui sont favorables à une "paix juste et durable" avec les Palestiniens. De singuliers "nazis"...
La justification de l'utilisation de ce terme se trouve ailleurs. Dans la conception du "sionisme" comme mal absolu du siècle (ce qui est un rien exagéré malgré tous les crimes d'Israël et nuit à la compréhension de la marche du monde), dans un certain "malaise" dans la relation aux Juifs et à leur histoire en Occident et en Orient.

Bozo a dit…

Merci de toutes ces précisions, monsieur « l’anonyme qui a la rigueur chevillée au corps »… Le problème c’est que vous n’êtes guère crédible. On ne vous a pas entendu vous offusquer au nom de la rigueur quand on parle d’islamo-fascisme à longueur de temps ou lorsqu’on veut faire des Palestiniens des antisémites viscéraux… Et puis sachez que l’on doit le terme de « judéo-nazi » à Yeshayahou Leibowitz, figure éthique et morale israélienne… Pour votre gouverne, sachez aussi que tous les sionistes ne sont pas juifs et que tous les juifs ne sont pas sionistes... Et puis enfin a quoi sert-il d’être sioniste aujourd’hui puisque l’état d’Israël existe ? Quel en est le sens ?

Anonyme a dit…

On réagit à ce qu'on veut quand on veut et ça ne préjuge pas du reste. L'argument est donc "assez" faible. Il s'agissait ici des "sionistes-nazis" pas des "nazislamistes". Je vais vous faire plaisir. C'est Israël qui a actionné l'instrumentalisation de tout ce vocabulaire qui lui revient en pleine figure (cf : les Arafat=Hitler ou le sempiternel argument de la collusion du mufti de Jérusalem avec les nazis - comme si cela engageait tous les Palestiniens et permettait n'importe quoi à leur égard). Mais ce n'est pas une raison pour accepter ce à quoi j'ai réagi.
Pour le reste :
Leibowitz était parfois excessif. Qu'il ait été une figure morale - je signale au passage qu'il n'avait rien à dire sur 48... - ne signifie pas qu'il avait absolument raison à chaque propos. La barbarie israélienne se passe de ce qualificatif invraisemblable de "judéo-nazi" bien pire que "sioniste=nazi".
Bien sûr, tous les Juifs, etc... Ceci dit, je ne vois pas ce que ça vient faire ici. Il resterait 1 seul Juif sioniste que l'assimilation du sionisme au nazisme serait une erreur de sens politique. Pour votre gouverne, sachez d'ailleurs que toutes les institutions communautaires juives, ici et ailleurs, soutiennent Israël et se reconnaissent "sionistes" - c'est devenu une définition "identitaire" plus que politique. On ne peut pas comprendre autrement ce qui se passe dans le monde juif. Il y a des dissidents, peu nombreux, mais les communautés se passent d'eux et les rejettent. Vous n'avez qu'à écouter les radios juives pour vous en convaincre.