Le « nègre horizontal »

Le « nègre horizontal » est un nègre blanc qui habite la métropole, c’est-à-dire l’ancienne capitale d’un ancien Empire colonial ... Le « nègre horizontal », le plus souvent, est blanc de peau, mais il peut être plus noir que l'anthracite, voyez Sopo, il peut même être gris, voyez Dati... Le « nègre horizontal » se croit démocrate, parce qu’il a voté pour le maître qui le tond… Le « nègre horizontal » est un bon nègre, car toujours il s’identifie à son maître, le Grand béké nabot de l’Elysée… Le « nègre horizontal » est un grand enfant qui aime le people, les paillettes et la verroterie plasma... Car le « nègre horizontal », comme Rantanplan, couché il est couché il restera… Le « nègre horizontal » est un nègre domestique sans maison, et pour lui, qui aime tant Obama, aucun espoir que sa non-maison devienne blanche… Le « nègre horizontal » se réclame de 1789, quand il est noir le 14 juillet, il se croit alors « sans culotte », alors qu'il n'est que sans pantalon… Le « nègre horizontal » ne se sent pas solidaire de son alter négro, le « nègre vertical » de Guadeloupe, car là-bas c’est pas tout à fait la France, vous comprenez… Le « nègre horizontal », croit en l’astrologie et au père fouettard, il croit qu’il vient de Mars, tandis que le « nègre vertical » vient de Vénus… Avec le « nègre horizontal » on connaît la musique, c’est deux noires pour une blanche, et ce rythme là il l'a dans la peau… Le « nègre horizontal » ne parle pas le petit nègre, il parle Français, mais, malgré ses grands airs, pas celui de Dumas ou de Césaire… Le « nègre horizontal » ne parle pas créole non plus, veule au carré, il parle franglais, essayant d’imiter les maîtres de ses maîtres… Le « nègre horizontal » se félicite de ne pas descendre d’esclaves, c’est pourtant son horizon de plus en plus indépassable… Le « nègre horizontal » ne se prend pas pour une merde, il en est une, faites comme son maître, marchez lui dessus, il paraît que ça porte chance… Le « nègre horizontal » nous fatigue les oreilles avec son identité de gueux sublimé… Le « nègre horizontal » est un esclave qui se croit libre sans l’être, trop con, jamais il ne sera marron !


9 commentaires:

pom a dit…

Houuuuuufffff !
Chais pas !

Anonyme a dit…

On voit que t'a écouté Mermet tout à l'heure !

Anonyme a dit…

Dans le même registre, concernant Obama, avez-vous remarqué qu'on a refourgué les manettes à un bronzé que quand le bateau se mit à couler... Mais qui pilotait le Titanic les cinq dernières minutes avant le plouf final ?

Anonyme a dit…

Dans la maréchaussée francaouie ça se lâche : "sale nègre" par ci, "qui c'est les patrons? Nous les Blancs..." Leur République une et indivisible, pipeau pour ahuri!
Les jeunes des banlieues n'étaient pas Français, les Domtomiens ne le sont pas non plus, ce qu'est la "francitude", cela se précise...

Anonyme a dit…

Si les nègres se rapprochent de certaines espèces animales, par leurs formes anatomiques, par leurs instincts grossiers, ils en diffèrent et se rapprochent des hommes blancs sous d’autres rapports et nous devons en tenir grand compte. Ils sont doués de la parole, et par la parole nous pouvons essayer de les élever jusqu’à nous, certains d’y réussir dans une certaine limite. Du reste, un fait physiologique que nous ne devons jamais oublier, c’est que leur race est susceptible de se mêler à la nôtre, signe sensible et frappant de notre commune nature. Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit d’abuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger. »

— Pierre Larousse, Article Nègre, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (1872)

En faisant une recherche à nègre dans l'ATILF, je suis tombé sur une vieille expression que je ne connaissais pas : À vouloir blanchir la tête d'un nègre, on perd sa lessive.

Très imagé, n'est-ce pas ?

Anonyme a dit…

"À vouloir blanchir la tête d'un nègre, on perd sa lessive."

La devise de Jego de la Végo ?

Anonyme a dit…

Le mot "race" en France, il faut le penser très fort, le mettre en pratique partout, mais jamais, au grand jamais, le prononcer ! Tartuffe est-tu là ?

Anonyme a dit…

Nous en sommes là :

M. Domota a déclaré ressentir de "la tristesse, parce qu'un homme est tombé. Mais beaucoup de colère, parce que ça fait un mois, un mois que des milliers et des milliers de Guadeloupéens descendent dans la rue pour alerter l'Etat, alerter les élus, alerter le patronat sur la situation sociale, et en face c'est le 'jemenfoutisme'", a-t-il déclaré sur France-Info.

"C'est désolant qu'il faille qu'à chaque fois que les Guadeloupéens posent un problème, il y ait un mort pour trouver les solutions", a poursuivi le leader du collectif LKP (Liyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation).

Interrogé sur une situation qui dégénère, M. Domota affirmé que "depuis trente jours, la situation, on la maîtrisait totalement". "Qu'est-ce qui s'est passé avant-hier? Le préfet a envoyé des gendarmes qui ont tabassé des manifestants devant les caméras de télévision. C'est comme ça que tout a démarré", a-t-il estimé.

Le leader de la grogne a pointé le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo et le patronat comme les grands responsables: "Tout le monde viendra avec sa petite histoire et ses commentaires disant qu'on aurait pu l'éviter. Je crois qu'il aurait fallu bien en amont respecter les engagements. Que M. Jégo respecte ses engagements, que le patronat respecte ses engagements".

Pour Elie Domota, "aujourd'hui ce n'est pas simplement la signature d'un quelconque protocole sur les salaires qui va régler la situation". Et le syndicaliste de s'alarmer: "Je crois que le malaise est encore plus profond qu'on ne pouvait l'imaginer. Parce que c'est quasiment la Guadeloupe qui est en train d'exploser". AP

Anonyme a dit…

Les syndicalistes métropolitains sont de la racaille !