Douce Belgique !

Les résultats affichés par la Belgique en matière d'intégration des immigrés et de leurs enfants sur le marché de l'emploi sont peu brillants, si l'on en croit les résultats d'une étude de l'OCDE. Qui pouvait en douter? La Belgique, derrière son sens aiguisé du flou et du confus, pratique le racisme structurel, en toute bonne conscience, vivons heureux vivons cachés...

L'Organisation de Coopération et de Développement Economique (L'OCDE) a présenté cette étude ce lundi à Bruxelles, en présence de la ministre de l'Emploi et de l'Intégration, Joëlle Milquet.

Selon l'OCDE, le taux de chômage des immigrés est supérieur d'environ 10 points de pourcentage à celui des autochtones, écart nettement plus marqué que dans les autres pays de l'OCDE, ce taux est près de deux fois et demie supérieur à celui des autochtone. La médiocrité de ces résultats n’est pas un phénomène récent. En effet, les immigrés ont été affectés de manière disproportionnée par le chômage structurel élevé qui sévit de longue date dans les centres industriels de Belgique.

Le taux d'emploi des immigrés, ressortissants de pays hors de l'Union Européenne est particulièrement faible, en particulier chez les femmes, un tiers d'entre elles seulement ayant un emploi.

L'OCDE relève par ailleurs des disparités considérables, y compris pour les enfants nés en Belgique de parents immigrés et ayant été scolarisés dans notre pays. Ce sont là des signes de discriminations sur le marché du travail, souligne l'OCDE.

La complexité du modèle belge et la répartition des compétences en matière d'intégration entre les différentes entités du pays soulève en outre de graves questions de gouvernance et de responsabilité vis-à-vis du public et rend l'analyse de l'efficacité des politiques pour le moins ardues, estime l'OCDE dans son rapport.

Comme on peut le voir « l’effet Obama » tarde à venir en Belgique !

Résumé du rapport

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