Ce qu'il y a de compliqué avec le communautarisme, c'est qu'on ne sait jamais ou il va se nicher.C'est vrai, c'est sournois ce machin là. Ça peux te prendre par surprise. Alors tu dois faire gaffe, sinon gare à toi. Et attention, tu peux aussi être taxé de communautariste à ton insu. Genre tu pensais pas à mal. Et là bing, on te fait la peau. Ça se passe dans mon pigeonnier de banlieue. Colombes, la bien nommée. On nous concocte une élection cantonale partielle. Alors les listes fleurissent comme des crottes de chien. Les candidats promettent sur la vie de leurs mères que ça va raser gratis. Et chacun tente d'alpaguer l'électeur avec un su-sucre. Classique. Seulement cette année, la caste des notables de Colombes, celle qui possède légitimité, bonne parole, discours dominant et surtout qui tient à sa place, susurre qu'il y aurait une liste communautariste. C'est qu'il y a des métèques qui se présentent comme des grands. Tout de suite, ça fait désordre. Toi y'en a comprendre. Moi ça ne me gêne pas. Le pouvoir revient au peuple après tout. On a qu'à le prendre. Quant à notre pédigrée, il est ce qu'il est. A ce compte là, moi aussi j'en vois du communautarisme et pas piqué des hannetons. Au début, ça ne m'avait pas sauté à la pupille (de la nation). Alors j'ai bien maté les blazes et les mirettes sur les autres listes. Et là, le choc, l'effroi, la sueur froide. J'en ai eu mal à ma France. Je te le dis ami lecteur, à toi et à ta femme qui me lirait en cachette. La république est en danger. Le communautarisme blanc gagne jusqu'à nos cités remplies de bougnoules et de négros. Et avec lui, c'est la christianisation des banlieues qui est en marche.C'est bien triste, quand on sait que le canton Nord Ouest est une réussite en matière de chômage, d'échec scolaire et de galère. Le risque étant que des esprits influençables, et là je pense à nos chérubins à têtes frisées passionnés de botanique et d'herbes exotiques, soient embrigadés par des discours identitaires. Aujourd'hui, nous avons peur. Car si demain ces listes ethniques l'emportaient, quel visage prendraient nos quartiers. Continuerons nous à égorger le mouton dans nos baignoires, nous imposerait-on la monogamie, devrons nous arrêter nos trafics d'armes, faudra-t-il renoncer aux tournantes ... Plutôt mourir.
En djihadiste, bien sur.
Grand Fakir Ali
Le blues de l'Indigène
Publié par Le Bougnoulosophe à 3/06/2009
Libellés : POSTCOLONIE
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire