Un Père Ubu à la sauce harissa...

On le sait les potentats abondent dans le monde arabe, un vrai vivier à autocrate!, ils sont partie prenante du dispositif postcolonial dans lequel se voit pris leur peuple, mélange d'anciennes manières de faire (Asabiyya) et d'adaptation à un capitalisme dernier cri... Dans le Maghreb, on trouve de nombreuses illustrations de cette logique postmoderne, de cette créolisation du pire, que se soit la Baïa’a new look au Maroc, ou que se soit la Présidence à vie (et pourquoi pas héréditaire, cela s'est déjà vu !) d'un Bouteflika en Algérie. Mais là où cette logique prend la forme la plus grotesque, la plus délirante c'est sans aucun doute en Tunisie. Ben Ali est sans conteste le plus pataphysicien des raïs du Maghreb et, tout à la fois, le plus apprécié en Europe... Y aurait-il un lien de cause à effet ?



1 commentaire:

Anonyme a dit…

De l’effet de la chakchouka

La mise en boîte et la consommation de l’autocratie dans les pays du Maghreb est à l’image de l’ « Harissa tunisienne », elle se conserve bien. Marhoum