Dans son livre bien documenté, “La politique du voile”, l’historienne Joan Wallach Scott se livre à une analyse de cette obsession particulière qu'ont les Français pour le foulard, et qui a atteint son point culminant en mars 2004 avec l’adoption d’une loi interdisant aux élèves de porter des signes religieux ostensibles. La loi précise qu'est interdit le port du foulard islamique, de la kippa juive et des grandes croix mais que sont autorisés les "petites croix, les médailles, les étoiles de David, les mains de fatma et les corans miniature". Malgré les contorsions multiconfessionnelles, il est clair, évidemment, que cette loi s’adressait principalement aux jeunes écolières musulmanes.
Cette polémique sur le foulard qui a duré une dizaine d'années a été marquée par trois conflits bien spécifiques.Le premier a débuté en octobre 1989 quand Ernest Chénière, le principal d’un collège de Creil, au nord de Paris, a expulsé trois élèves, Samira Saidani and Leila and Fatima Achaboun. La raison de cette expulsion, d’après Chénière, était qu’il devait faire appliquer le principe de « laïcité » (en français dans le texte) à l’école. La polémique nationale qui s’en est suivie a eu lieu dans le contexte de la fatwa lancée contre Salman Rushdie et de la confrontation de l’occident avec l’Iran, d’une part, et de la célébration du bicentenaire de la République, de l’autre. Au moment où l'attention des Français était focalisée sur trois élèves qui portaient le foulard, le pays comptait plus de 3 millions de musulmans. Leïla Sebbar, auteure franco-algérienne, avait écrit dans Le Monde que cette polémique était "grotesque". En fin de compte, le socialiste Lionel Jospin, qui était à l’époque ministre de l’Education, avait préféré laisser la justice trancher. Le Conseil d'État décrétait en définitive que les élèves ne pouvaient pas se voir refuser l’accès à l’école simplement parce qu’elles portaient un foulard, mais donnait également la possibilité aux professeurs et aux chefs d'établissements de décider, au cas par cas, s'ils acceptaient ces signes religieux en cours.
La deuxième polémique sur le foulard était déclenchée en 1994 par le même Ernest Chénière.Il n’était plus principal de collège, mais profitant de la notoriété qu'il avait acquise précédemment, il s'était fait élire député du département de l'Oise sous l’étiquette RPR. Et, en sa qualité de député, il proposait un projet de loi pour interdire tout signe religieux « ostentatoire » à l’école. On avait encore droit aux mêmes arguments qu’en 1989, mais cette fois, le contexte politique était la guerre civile en Algérie. Pour Chénière et ses partisans, nombreux et divers, la lutte contre le fondamentalisme islamique en Algérie et ailleurs passait par un renforcement de l’état laïc en France.
La troisième et la plus récente polémique sur le foulard est survenue en 2003, quand deux sœurs, Alma et Lila Lévy, deux adolescentes, ont été expulsées de leur lycée de la banlieue parisienne d’Aubervilliers pour avoir refusé d’ôter les foulards qu'elles portaient. Les sœurs Lévy sont les filles d’un avocat qui se considère « juif sans Dieu » et une mère professeur kabyle baptisée catholique pendant la guerre d’Algérie. Les jeunes filles s’étaient converties à l’Islam après la séparation de leurs parents adoptant, entre autres, le port du foulard. Dans une interview dans Le Monde, le père avait déclaré : "je ne suis pas pour le foulard, mais je défends le droit à l'éducation de mes filles. Au cours de cette affaire, j’ai découvert la folie hystérique de certains ayatollahs de la laïcité, qui avaient soudain perdu tout sens des réalités".
Cette année-là, une commission présidée par l’ancien ministre Bernard Stasi et créée pour mener une réflexion sur la nécessité ou non de faire une loi interdisant le port de signes religieux, avait auditionné divers experts. Cette commission publiait ensuite un rapport qui réaffirmait l’importance de la laïcité pour la République et suggérait l’adoption d’une loi prohibant les signes "ostensibles" d'appartenance religieuse, tout en préconisant la reconnaissance de la pluralité des religions en France. (par ex, la commission suggérait que Yom Kippour et l’Aid-el-Kébir deviennent des jours fériés). J. Chirac ne retiendrait de ses travaux que la proposition de loi sur le foulard.
Cette année-là, une commission présidée par l’ancien ministre Bernard Stasi et créée pour mener une réflexion sur la nécessité ou non de faire une loi interdisant le port de signes religieux, avait auditionné divers experts. Cette commission publiait ensuite un rapport qui réaffirmait l’importance de la laïcité pour la République et suggérait l’adoption d’une loi prohibant les signes "ostensibles" d'appartenance religieuse, tout en préconisant la reconnaissance de la pluralité des religions en France. (par ex, la commission suggérait que Yom Kippour et l’Aid-el-Kébir deviennent des jours fériés). J. Chirac ne retiendrait de ses travaux que la proposition de loi sur le foulard.
Wallach Scott écrit: "Il n'était plus question des concessions qui avaient été accordées les années passées (foulards sur les épaules, foulards "allégés, bandanas), la loi était conçue pour supprimer les frictions qu'avaient fait naître ces compromis".La loi était adoptée en mars 2004 et mise en application en octobre de la même année. Sans l'effet édulcorant des autres recommandations de la commission, l'interdiction du port du foulard était devenue une décision sans appel: il n'y aurait plus ni compromis ni conciliation - c’était soit l’islam, soit la République. Afin de comprendre pourquoi un bout de tissu est devenu une obsession nationale (assimilé, par des philosophes - excusez du peu, à du terrorisme), il faut revenir au passé de la France, à un certain nombre d'années en arrière, à la période pour laquelle l’actuel chef d’Etat, Nicolas Sarkozy, a demandé à ses compatriotes de cesser de se repentir : la colonisation.
En effet, explique Wallach, il est impossible de comprendre l'attitude actuelle en France vis-à-vis du foulard sans se plonger dans l’histoire du racisme de ce pays, parce que le foulard a "joué un rôle important en tant que signe pérenne de la différence irréductible entre l’islam et la France" et qu’il est perçu comme l’expression "non seulement d’incompatibilités en terme de religion, mais également en termes éthnico-culturels".
Quand le gouvernement français a décidé d'envahir l’Algérie, en 1830, il s'est lancé dans une vaste campagne de "pacification" militaire, imposant dans la foulée la législation française, jugée nécessaire pour la réussite de la mission de civilisation. Les femmes étaient le pivot de cette opération. Dans les articles de presse, les chroniques et les romans de l’époque, les femmes algériennes étaient décrites systématiquement comme des opprimées, et donc, expliquait-on, si on voulait que la civilisation s'implante véritablement en Algérie, les femmes devaient ôter leurs voiles. Le général Bugeaud, qui était chargé d’administrer le territoire dans les années 1840, déclarait (approximativement): "Les Arabes nous échappent parce qu’ils nous empêchent de porter les yeux sur leurs femmes". Parallèlement, les hommes en Algérie, étaient considérés comme des prédateurs sexuels qui ne pouvaient pas contrôler leurs pulsions si leurs femmes n’étaient pas recouvertes de voiles. La colonisation résoudrait cela en apportant la lumière de la civilisation européenne aux hommes arabes, qui, après quelques générations sous la loi française apprendraient à contrôler leurs pulsions. Le gouverneur général d’Algérie disait en 1898: "la physiologie de l'arabe, du juif et de la femme arabe, ainsi que la tolérance vis-à-vis de la pédérastie, et des traditions orientales spécifiques de procréation et de la relation aux autres, sont si différentes de l’homme européen qu’il est nécessaire de prendre des mesures appropriées". Encore en 1958, les épouses des officiers français, qui cherchaient par tous les moyens à faire cesser le soutien au FLN, fer de lance de la guerre de libération contre la France, organisaient un "enlèvement symbolique des voiles" de femmes algériennes à une manifestation en faveur de la France à Alger, la capitale de l'Algérie.
Des dizaines d'années plus tard, des millions de citoyens français issus d'Afrique du Nord entendent à peu près le même discours: pour être français, ils doivent s'"intégrer" en abandonnant ce qui les rend différents, l'islam. Cette religion, cependant, n'est pas considérée comme un ensemble de dogmes que les adeptes peuvent adapter aux exigences de leurs vies quotidiennes, mais plutôt comme une caractéristique intrinsèque et infranchissable. Il est facile de comprendre comment le racisme peut s'ancrer dans un tel contexte.
Lors des controverses sur le foulard, il était futile, semble-t-il, de prendre en compte que 95% des musulmans français n'allaient pas à la mosquée, que plus de 80% des femmes musulmanes en France ne portaient pas de foulard ou même que les lycéennes qui en portaient un n'étaient pas plus de quelques centaines. La notion raciste de l'existence de différences fondamentales entre les citoyens français d'origine nord-africaine et ceux d'origine européenne délimitait le débat. Par exemple, les sœurs Lévy étaient parfois appelées dans la presse Alma et Lila Lévy-Omari, afin que le lecteur puisse bien faire le lien avec leurs origines d'Afrique du Nord (du côté de leur mère).
Mais si c'était, dit Wallach Scott, le racisme qui sous-tendait le débat sur le voile, c'est au nom de la laïcité qu'on s'exprimait. Les partisans de l'interdiction du foulard prétendaient que la laïcité n'était pas seulement ce qui s'opposait au religieux mais que c'était une notion universelle qui était aussi typiquement française. Ils appelaient cela une singularité française (en français dans le texte).
Quand on y regardait de plus près, cependant, cette notion particulière semblait fort complaisante pour les catholiques et intransigeante pour les autres. Par exemple, la loi de 1905 qui sépare l'Eglise et l'Etat permettait aux écoliers d'être libres le dimanche pour assister à la messe et leur accordait un second jour dans la semaine pour aller au catéchisme. Le gouvernement français contribue actuellement de 10% au budget des écoles privées catholiques religieuses. Le calendrier scolaire n'observe que les fêtes religieuses catholiques. Et pourtant, malgré les différences d'application de la laïcité dans les écoles, ceux qui s'opposaient farouchement au port du foulard revendiquaient leur attachement à la laïcité et à la nécessité de préserver la République. La laïcité, c'était ce qui faisait la spécificité même de la France. Et donc, défendre la liberté des jeunes filles de s'habiller comme elles l'entendent, cela signifiait faire l'apologie de l'oppression des femmes et être un ennemi de la laïcité, car, si on défendait la laïcité, on ne pouvait être que favorable à l'interdiction du voile.
Au plus fort de la polémique, tout le monde semblait avoir un avis sur cette loi. Plus de soixante personnalités (dont les actrices Emmanuelle Béart et Isabelle Adjani, la philosophe Élisabeth Badinter, les anciennes ministres Corinne Lepage et Yvette Roudy, et la militante Fadela Amara) signaient un appel dans les pages du magazine Elle pour demander à Chirac de faire voter une loi pour l'interdiction du foulard.
Au plus fort de la polémique, tout le monde semblait avoir un avis sur cette loi. Plus de soixante personnalités (dont les actrices Emmanuelle Béart et Isabelle Adjani, la philosophe Élisabeth Badinter, les anciennes ministres Corinne Lepage et Yvette Roudy, et la militante Fadela Amara) signaient un appel dans les pages du magazine Elle pour demander à Chirac de faire voter une loi pour l'interdiction du foulard.
Peu de voix se faisaient entendre pour défendre la laïcité et le droit des jeunes musulmanes à l'instruction. Parmi elles, l'auteure de BD, Marjane Satrapi écrivait dans le Guardian qu'interdire aux jeunes musulmanes de porter le voile était aussi répressif que de les forcer à en porter un, et le philosophe Pierre Tévanian qui expliquait que la laïcité s'appliquait aux institutions, pas aux individus.
Dans "La Politique du voile", Wallach Scott montre bien l'hystérie qui a entouré le débat sur le foulard en France, même si le livre aurait parfois mérité plus de rigueur. Ainsi, Ernest Chénière, le principal de collège qui a déclenché la controverse en 1989, a été rebaptisé "Eugène Chénière". D'autre part, Wallach Scott omet de citer un événement important qui a suivi ces affaires de foulards: l'enlèvement en août 2004 de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot, des journalistes français, par un obscur groupe islamiste en Iraq qui exigeait l'abrogation de la loi. (Les citoyens français, les musulmans et les autres, ont condamné cette intrusion dans leurs affaires internes).
Mais le travail de recherche, vaste et exhaustif, de Wallach Scott dresse un portrait vivifiant des débats. Outre le racisme dominant et l'interprétation rigide de la laïcité, il y a une troisième raison à cette obsession pour le foulard: une conception étriquée de l'individualisme.Wallach Scott démontre que les jeunes musulmanes françaises, qui étaient les premières concernées par la loi, étaient "étonnamment absentes des débats". La commission Stasi n'a entendu que quelques jeunes filles, en huis clos, ce qui fait que leurs voix et leurs opinions n'ont jamais fait partie du débat public. Tout en reconnaissant que certaines d'entre elles portaient peut-être le foulard pour d'autres raisons que la pression familiale de leurs frères ou de leurs pères, les observateurs ne voulaient y voir que le symbole de "l'aliénation de la femme". Malgré les déclarations des jeunes filles et de ceux qui s'opposaient à cette loi, disant que le foulard était l'"expression d'une conviction individuelle", l'Etat et les partisans de la loi déclaraient que cela ne pouvait pas "être le cas en toute logique" puisque le foulard sous-tendait obligatoirement "l'abandon de l'individualité et une démonstration d'allégeance fondamentale aux normes et aux obligations collectives". Afin d'être véritablement françaises, donc, les jeunes musulmanes ont dû renoncer au port du foulard, puisque dans cette optique-là, il était le signe qu'elles n'étaient pas loyales envers la France et qu'elles n'étaient pas des individus à part entière capables de penser par elles mêmes.
La dernière raison, et peut-être la plus dérangeante, de cet acharnement contre le foulard, c'est sa connotation sexuelle. Ses détracteurs opposaient souvent la tradition musulmane, qui préconise le port du foulard pour limiter la "sexualité dangereuse" des femmes, et la culture française qui "célèbre le sexe et la sexualité comme des notions dénuées de risque social et politique". En réalité, à la fois la charia et la laïcité stricte ont engendré des systèmes qui privaient essentiellement les femmes de disposer librement de leur corps. En effet, dans la tradition de l'islam, les femmes sont incitées à être discrètes et à se tenir loin du "tabaruj" (mot arabe, venant du verbe "baraja" qui signifie "afficher", parader et dont le nom pourrait se traduire par "affectation", "ostentation"). (…) De la même façon, la loi française, s'appuyant sur la laïcité stricte, parlait d'étalage de signes religieux "ostentatoires". En bref, la lutte entre ces deux modes de pensée se livrait sur le corps des femmes. L'argument sexuel contre le foulard était courant en France en 2003, même si, à cette époque, le terme de "foulard" avait disparu du discours public pour être remplacé par "voile", qui recouvre tout le visage sauf les yeux. C'était faux, mais pas entièrement innocent, bien entendu, parce qu'il donnait la possibilité aux détracteurs de parler en termes de stéréotypes plus généraux de femmes musulmanes comme au Yemen, où le port du voile est prédominant, contrairement à ce qui se passe dans la banlieue parisienne. Plus récemment, dans une interview à un journal anglais, Bernard-Henri Lévy est allé jusqu'à dire: "le voile est une invitation au viol". Insinuer qu'une femme invite au viol par la façon dont elle s'habille, c'est pervers, mais Lévy est prêt à toutes les outrances pour préserver l'idée d'une identité homogène de la femme européenne. Dans cette optique, une Européenne n'est pas couverte de voiles, ce qui implique à la fois qu'elle se livre aux regards masculins et qu'elle est libérée. Il est intéressant également de constater que Lévy exige pour lui-même ce qu'il n'est pas prêt à concéder à d'autres. En 2004, il a demandé à Andrée Putman, décoratrice-architecte de rénover sa résidence secondaire à Tanger. Cette résidence se trouve à côté du célèbre café Hafa, qui comptait autrefois parmi ses habitués des écrivains comme Paul Bowles, Tennessee Williams ou Jean Genet et qui offre une vue incomparable sur la Méditerranée. Désormais, les clients du café ont la vue sur la baie en partie obstruée par le mur en parpaings érigé autour de la terrasse de Lévy lors de la rénovation de sa maison où sa femme, l'actrice et chanteuse Arielle Dombasle aime se faire bronzer. Lévy, aurait déclaré qu'il voulait ainsi la protéger du regard des hommes installés au café Hafa. Dévoiler son corps ne marche, apparemment, que dans un sens.
Il y a en France actuellement une vaste hypocrisie qui consiste à invoquer la liberté d'expression quand des dessinateurs de Charlie Hebdo ou de France Soir offensent les sensibilités des musulmans mais à rester obstinément silencieux quand on refuse le droit à une femme de religion musulmane de disposer librement de son corps. Cela relève de la même hypocrisie quand le champion de foot Zidane est simplement qualifié de "citoyen français" alors que Zacarias Moussaoui est présenté comme "citoyen français d'origine marocaine". Cela relève de la même hypocrisie quand se constituent des comités de soutien aux professeurs de Flers qui refusent d'enseigner à des jeunes filles qui portent le foulard alors que parallèlement le fait que 40% des jeunes Français (dont beaucoup sont d'origine nord africaine) des quartiers pauvres ne trouvent pas de travail semble complètement occulté. Cela relève de la même hypocrisie quand on célèbre l'engagement des soldats nord-africains dans la seconde guerre mondiale contre les nazis mais qu'on ne leur verse pas, jusqu'à l'an dernier, la même retraite qu'à leurs homologues français. Cela relève de la même hypocrisie quand l'humoriste Dieudonné est condamné pour ses remarques ignoblement racistes sur les juifs, alors qu'on absout l'ancien rédacteur en chef du Point, Claude Imbert, quand il déclare: " Moi, je suis un peu islamophobe. Cela ne me gêne pas de le dire". Enfin, cela relève de la même hypocrisie quand on mobilise une énergie intellectuelle démesurée et des ressources publiques énormes pour une poignée d'élèves qui portent un foulard alors qu'on ne fait pratiquement rien pour garantir à ces jeunes filles (dont la plupart sont confinées dans des écoles défavorisées, appelées ZEPs - zones d'éducation prioritaires), les mêmes chances en matière d'éducation et d'emploi que leurs compatriotes de "souche européenne". Et en fin de compte, les polémiques successives en France ont servi à détourner l'attention sur les vrais problèmes et ont apporté de l'eau au moulin aux fondamentalistes de l'islam, qui recrutent les jeunes en leur disant que la France ne veut pas d'eux. Le foulard en France n'est rien de plus qu'une feuille de vigne: quel que soit le temps qu'on passe à la regarder, on finira par avoir à affronter la crudité du racisme et de la discrimination. Le racisme nu et cru.
Pour paraphraser un autre philosophe français, je ne suis pas d'accord avec le port du foulard, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que les femmes aient le droit de le porter.
Pour paraphraser un autre philosophe français, je ne suis pas d'accord avec le port du foulard, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que les femmes aient le droit de le porter.
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