L’histoire et la loi

A l'attention de trois laborieux pisse-copie du « plat pays », qui griffonnent dans trois obscures revues (Politique, la Revue Nouvelle, Points Critiques) - lues par trois tondus et deux péquins - , trois caniches nains (auto-proclamés « intellectuels ») qui n’ont ni la légitimité, ni la rigueur, ni la cohérence, ni le courage, ni l'honnêteté de Pierre Vidal-Naquet pour parler d’Histoire, ce qui ne les empêche nullement de déblatérer à tout va…

« Emus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l’appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs, nous tenons à rappeler les principes suivants :

* L’histoire n’est pas une religion. L’historien n’accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant.

* L’histoire n’est pas la morale. L’historien n’a pas pour rôle d’exalter ou de condamner, il explique.

* L’histoire n’est pas l’esclave de l’actualité. L’historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n’introduit pas dans les événements d’autrefois la sensibilité d’aujourd’hui.

* L’histoire n’est pas la mémoire. L’historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L’histoire tient compte de la mémoire, elle ne s’y réduit pas.

* L’histoire n’est pas un objet juridique. Dans un Etat libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l’Etat, même animée des meilleures intentions, n’est pas la politique de l’histoire.

C’est en violation de ces principes que des articles de lois successives ­ notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 ­ ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites.

Nous demandons l’abrogation de ces dispositions législatives indignes d’un régime démocratique. »


Pierre Vidal-Naquet

2 commentaires:

Anonyme a dit…

DROIT DE REPONSE:

Madame, Monsieur,
Depuis la fin décembre, je cherche - en vain - à contacter les responsables du site "Les Indigènes du Royaume".
Ce dernier a en effet repris, sans m'en demander l'autorisation, le texte d'un hommage que j'ai rendu à Pierre Vidal-Naquet, mais en y ajoutant une "accroche" diffamatoire, dont le lecteur pensera qu'elle est de moi, à l'égard de confrères belges pour lesquels j'ai la plus grande estime.
Voici le message que j'ai laissé sur le site:
> Précision importante:
> Je découvre avec surprise que le site des "Indigènes du Royaume" publie le texte de ma contribution à l'hommage rendu à Pierre Vidal-Naquet le 10 novembre 2006 à la Bibliothèque de France.
> Il le fait sans m'en avoir demandé l'autorisation et, pis, avec une accroche qui n'est pas de moi et dans laquelle je ne me reconnais ni sur le fond, ni sur la forme.
> J'ai la plus grande estime pour les revues belges "Point critiques", "La Revue nouvelle" et "Politique", sans partager nécessairement tous les points de vue qui s'y expriment.
> J'exige donc que cette accroche soit retirée dans les meilleurs délais, faute de quoi je n'exclue pas une démarche de caractère juridique pour que cette falsification soit sanctionnée.
> Et j'ajoute que ce genre de méthode discrédite ceux qui y ont recours.
> Sans le respect de l'éthique démocratique, il n'est pas de combat démocratique: la fin - sauf pour Staline -ne justifie pas les moyens.
Dominique Vidal, le 31/12/2010.
Non seulement je n'ai pas reçu de réponse, mais mon article est toujours en ligne, une semaine plus tard avec la fausse accroche.
Si vous n'avez pas retiré ce dernier dans les 48 heures, je saisirai la justice.
Que des gens soi-disant de gauche utilisent des méthodes de faussaires mérite en effet une sanction exemplaire.
Avec l'assurance de mon indignation,
Dominique Vidal.

Anonyme a dit…

REPONSE:

Monsieur,

Contenez vos prétentions qui fleurent bon l’ego boursouflé, votre texte ne m'intéresse pas, seule la citation de Pierre Vidal-Naquet avait de la valeur pour moi - n’est pas Vidal-Naquet qui veut - aussi rangez vos grands airs de matamore...Par ailleurs, épargnez moi aussi vos indignations sélectives et commencez, tout d’abord, par mieux choisir vos amitiés, qui sont, vous m’en excuserez, plus que douteuses*. Enfin, je n’ai aucune leçon à recevoir de vous ou de vos pareils, et certainement pas en matière de stalinisme ; vos méthodes grossières (menaces et mensonges**) et votre logique de réseau en disent suffisamment long sur vous!

*« Au sein de cette ultragauche, alliée à des « indigènes du royaume » (des intellectuels identitaires issus des immigrations et engagés dans une concurrence mémorielle), de plus en plus nombreux sont ceux qui estiment donc que la mémoire du judéocide est l’un des socles de légitimation de l’État d’Israël… »

http://www.revuenouvelle.be/rvn_abstract.php3?id_article=2040

**Aucun message de vous ne m'est parvenu avant aujourd'hui (6 janvier 2011), ou vous mentez ou vous ne savez pas vous servir d'un ordinateur...

L.B.