L'homme et le sacré...

Marx, dans Thèses sur Feuerbach, observait que : « C'est dans la pratique qu'il faut que l'homme prouve la vérité, c'est-à-dire la réalité, et la puissance de sa pensée, dans ce monde et pour notre temps. La discussion sur la réalité ou l'irréalité d'une pensée qui s'isole de la pratique, est purement scolastique. » Nous voilà au fait. Savez-vous que si vous brûlez un billet de banque vous pouvez encourir la prison (de deux à cinq ans), tandis que si vous brûlez un Coran vous n’exercez que (avec une certaine outrance) votre liberté d’expression? Voilà du « concret », voilà du « pratique » qui en dit plus long que tous les commentaires politico-médiatiques du moment. Que bien des débats stériles faits pour amuser la galerie des éternels jobards. Car avec « l’équivalent général »* on ne transige pas. Chaque société a décidément le « sacré » qu’elle mérite !

*Général? Universel ? ‎« La peau de grenouille verte, c'est le nom que je donne au dollar de papier. L'idée que s'en font les Indiens et les Blancs est bien ce qui les éloigne le plus les uns des autres. Mes grands-parents ont grandi dans un monde indien où l'argent n'existait pas. Juste avant le combat contre Custer (la bataille de Little Big Horn), les soldats blancs avaient touché leur paye. Leurs poches étaient pleines de billets verts et ils ne savaient pas où les dépenser. Quelles étaient leurs pensées dernières quand venait les frapper une balle ou une flèche des nôtres ? Je suppose qu'ils pensaient à ce argent inutile, qui ne leur permettrait plus d'avoir du bon temps, ou qu'ils se représentaient une bande de sauvages et d'abrutis faisant main basse sur leur paye bien méritée. Cela a dû les faire souffrir plus qu'une flèche plantée dans les côtes. Le combat corps à corps, avec autour mille chevaux caracolant et hennissant, avait recouvert le champ de bataille d'un immense nuage de poussière où les peaux de grenouille verte des soldats tourbillonnaient comme des flocons dans la tempête. Et que firent donc les Indiens de cet argent ? Ils le donnèrent à leurs enfants pour qu'ils s'amusent à plier de toutes sortes de manières ces bizarres morceaux de papier coloré, pour qu'ils en fassent des jouets, de petits chevaux, de petits bisons. Au moins cette fois l'argent servait à se distraire...» (Tahca Ushte, De Mémoire indienne)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le Coran a été maintes fois brûlé par les croisades et les colons au cours de l'histoire: mais brûler le Coran le 11/09 ne signifie pas seulement un acte d'autodafé, mais un jugement et une condamnation de l'Islam comme étant coupable du 11/09. Or soit Ben Laden est responsable et dans ce cas ça ne peut être en dehors de la CIA, soit il a été désigné comme épouvantail pour pouvoir justifier la "guerre contre le terrorisme".

Mais l'Islam ( et la grandeur divine) plus on s'y attaque et plus il se fortifie; Pour tout musulman Allah est le "Gardien" de Sa religion et de Son Livre.